Place 2 Business Le partenariat au service de votre développement !

Fiches Documentaires

Fiche stratégique N°: 1
1
Date de mise à jours:

Un partenariat, c’est quoi ? Définition, objectifs, types de partenariats.

Définition :

  • Le partenariat désigne un accord formel entre deux ou plusieurs parties qui ont convenu de travailler en coopération dans la poursuite d’objectifs communs.
  • Le partenariat se définit comme une association active de différents intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs efforts en vue de réaliser un objectif commun relié à un problème ou à un besoin clairement identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective, ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation, voire une obligation.

Les objectifs :

Nous reprenons une série d'objectifs qui peuvent se justifier dans le cadre d’un développement de partenariat :

 

Les types de partenariats :

 

Les avantages :

Dans tous les partenariats, il importe de choisir judicieusement son partenaire d'affaires. Et, d'une certaine façon, le choix d'un partenariat d'affaires peut avoir des conséquences plus sérieuses puisqu'il influence immédiatement votre avenir financier.

Le partenariat offre un certain nombre d’avantages.

La collaboration avec un partenaire complémentaire permet, en effet, de :

  • Limiter les investissements
  • Diviser les coûts en 2
  • Partager les risques entre les partenaires
  • Réunir toutes les ressources et les compétences nécessaires pour réaliser le projet
  • Développer et commercialiser plus vite les nouveaux produits, procédés ou services
  • Réaliser des économies
  • Donner un meilleur accès à certaines matières ou services
  • Renforcer la position concurrentielle
  • Ouvrir de nouveaux marchés
  • Obtenir des informations utiles
  • Obtenir des nouvelles compétences
  • Utiliser des nouveaux canaux de distribution
  • Conserver une grande souplesse organisationnelle. Le rachat d’une entreprise ou la fusion de 2 entreprises est complexe et prend du temps.

Le partenariat est également un facteur d’ouverture, d’apprentissage et de progrès.

Les inconvénients:

  • Le partage des profits avec une autre personne peut être perçu comme un frein, particulièrement si le partenaire semble accomplir moins de travail. Il est facile au démarrage de justifier le partage de l'argent avec un partenaire parce que les revenus de l'entreprise sont peu élevés. Toutefois, dans une entreprise établie, le fait de partager les revenus peut être la cause de nuits sans sommeil. En définitive, vous seul décidez si les revenus augmenteront grâce au partenariat ou s'ils demeureront les mêmes; vous disposerez, dans ce cas, de moins de revenus.
  • Contrôle. Dans un partenariat à part égale, à qui incombera en fin de compte la responsabilité? Même si vous détenez une participation majoritaire, une autre personne peut désormais influencer la gestion de vos affaires. Tout comme lorsqu'il s'agit d'un mariage, de nombreux partenariats s'effondrent en raison de différends, vous pourriez perdre l'entreprise que vous aimez si votre partenaire d'affaires décide de poursuivre une orientation différente de la vôtre.
  • Séparation. Si un partenariat ne fonctionne pas, il peut être compliqué, coûteux et difficile sur le plan émotionnel de « rompre » la relation avec votre partenaire d'affaires. Ainsi, une entente de partenariat solide est essentielle, parce qu'elle expose les modalités d'une séparation. Toutefois, indépendamment des détails que comporte votre entente, la rupture demeure toujours difficile. Il est donc important de la préparer.

En résumé

Définition, objectifs, types de partenariats

Le monde a changé. De plus en plus, les entreprises mettent en commun leurs ressources pour croître.

Cela est particulièrement utile pour le développement de nouveaux produits, procédés ou services, pour répondre à un appel d’offres, pour développer un nouveau marché,…

Les types de partenariat possibles sont nombreux et représentent bien plus d’avantages qu’on pourrait le croire.

 

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Fiche stratégique N°: 2
2
Date de mise à jours:

Analyse de vos besoins! Comment identifier mes besoins? Mon auto-analyse.

Quels sont mes besoins?

L’objectif d’un partenariat est de trouver les partenaires les plus adéquats pouvant vous aider à réaliser vos objectifs communs.

Les premières étapes dans la recherche d’une collaboration sont les suivants :

  1. Définition de mes besoins : Avant de se lancer dans la recherche de partenaires, l’entreprise doit évaluer sa situation propre
  2. Connaître l'autre
  3. Trouver la bonne solution de partenariat
  4. Le faire au bon moment

Le succès de votre future coopération suppose que vous ayez efficacement réfléchi aux questions suivantes :

  • L’objectif du partenariat
    • Les moyens à mettre en œuvre pour réussir le partenariat
    • Le profil du partenaire recherché
    • La forme du partenariat
Illustration

L’analyse SWOT, un outil pour identifier ses forces et ses faiblesses :

L'analyse SWOT ( Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats ) est une analyse interne et externe d'une entreprise, présentée sous une forme matricielle.

L'analyse se divise en 2 groupes :

Les forces (strenghts) et faiblesses (weaknesses)  : Ce sont les facteurs positifs et négatifs de l'entreprise d'origine interne. Ce sont des éléments qui peuvent être, en théorie, régulés par le biais du management de l'entreprise.

Les opportunités (opportunities) et menaces(threats) : Ce sont les facteurs positifs et négatifs de l'entreprise d'origine externe. Ces éléments évoluent indépendamment des décisions managériales de l'entreprise mais doivent être pris en compte par la direction.

SWOT =

  • Forces (Strenghts) => à communiquer
  • Faiblesses (Weaknesses) => à combler
  • Opportunités (Opportunities) => à saisir
  • Menaces (Threats) => se protéger  

Facteurs internes :

Quels sont les facteurs internes influençant votre capacité à vous développer ?

 

Tous les secteurs de l'entreprise sont analysés.

Facteurs externes :

Quels sont les facteurs externes influençant votre capacité à vous développer ?

 

Mon self-audit :

Nous avons préparé une grille vous permettant d’évaluer vos forces et faiblesses et d’identifier les opportunités et les menaces auxquelles vous pouvez être confronté.

Ce self-audit doit vous faciliter l’identification de type de partenaire et de collaboration dont vous auriez besoin.

Dans la grille ci-dessous, évaluez votre organisation en déterminant si les critères d’analyse à utiliser sont plutôt des faiblesses ou des forces, des menaces ou des opportunités.

La cotation 1 : indique une faiblesse ou une menace importante au sein de votre organisationpour le critère défini.

La cotation 5 : indique une force ou une opportunité importante au sein de votre organisationpour le critère défini.

Reportez ensuite ces résultats dans la grille finale . Cette grille vous permettra d'identifier les critères pour lesquels une action corrective est nécessaire (Faiblesses & Menaces), mais aussi d'identifier les critères sur lesquels l'entreprise peut communiquer ou bénéficier.

 

 

Evaluation (1 = Faiblesse ou menace importante - 5 = Force ou opportunité importante)

Critères d'analyse

1

2

3

4

5

NA

I. FORCES / FAIBLESSES

 

 

 

 

 

 

Production

 

 

 

 

 

 

Etat du produit / service

 

 

 

 

 

 

Capacité de production

 

 

 

 

 

 

Flexibilité de la capacité de production >< investissements

 

 

 

 

 

 

Flexibilité de la capacité de production >< délais

 

 

 

 

 

 

Capacité de stockage

 

 

 

 

 

 

Capacité de sous-traitance de la production

 

 

 

 

 

 

Flexibilité de l'outil de production par rapport aux adaptations du produit

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

R&D - Innovation

 

 

 

 

 

 

Investissements

 

 

 

 

 

 

Brevets

 

 

 

 

 

 

Sous-traitance >< développement interne

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

Logistique

 

 

 

 

 

 

Transport

 

 

 

 

 

 

Conditionnement

 

 

 

 

 

 

Stockage

 

 

 

 

 

 

Délais de livraison

 

 

 

 

 

 

Taux d'incidents et d'avarie dans la livraison

 

 

 

 

 

 

Part du coût de livraison dans le prix de vente

 

 

 

 

 

 

Existence/besoin d'un système d'échange électronique de données (EDI)

 

 

 

 

 

 

Connaissance de la législation à l'export

 

 

 

 

 

 

Connaissance de la facturation à l'export

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

Achats

 

 

 

 

 

 

Connaissance du marché des fournisseurs

 

 

 

 

 

 

Dépendance par rapport aux fournisseurs

 

 

 

 

 

 

Pouvoir de négociation

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Finance

 

 

 

 

 

 

Importance du fonds de roulement

 

 

 

 

 

 

Indépendance financière et importance des capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Capacité d'endettement

 

 

 

 

 

 

Utilisation équilibrée de la capacité d'autofinancement et d'endettement

 

 

 

 

 

 

Connaissance et utilisation des aides publiques

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

 

II. OPPORTUNITES / MENACES

 

 

 

 

 

 

Critères d'analyse

1

2

3

4

5

NA

Marché (demande)

 

 

 

 

 

 

Evolution du marché

 

 

 

 

 

 

Besoins

 

 

 

 

 

 

Possibilités de segmentation

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Environnement

 

 

 

 

 

 

Législation

 

 

 

 

 

 

Politique

 

 

 

 

 

 

Evolution de l'économie (nationale et internationale)

 

 

 

 

 

 

Nouvelles tendances

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

Concurrence (offre)

 

 

 

 

 

 

Rapidité de l'évolution des concurrents

 

 

 

 

 

 

Barrières à l'entrée du marché

 

 

 

 

 

 

Connaissance des concurrents directs et indirects

 

 

 

 

 

 

Connaissance du positionnement des acteurs

 

 

 

 

 

 

Veille concurrentielle

 

 

 

 

 

 

Autres :

 

 

 

 

 

 

  

 

Positif

Négatif

Internes

Forces
Faiblesses 

Externes

Opportunités 
Menaces 
 

En résumé

Comment identifier mes besoins? Mon auto-analyse.

Quelques questions à vous poser avant la mise en place d'un partenariat. Il est en effet utile de dégager quelques conseils élémentaires afin d'éviter des déceptions qui résulteraient de tentatives de coopérations mal conduites. Trouver un bon partenaire, fixer vos objectifs, négocier votre contrat, et finalement mettre la coopération en place sur le terrain ne s'improvisent pas. Le succès de votre future coopération suppose que vous ayez efficacement réfléchi aux questions suivantes :

  • L’objectif du partenariat
    • Les moyens à mettre en œuvre pour réussir le partenariat
    • Le profil du partenaire recherché
    • La forme du partenariat
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Fiche stratégique N°: 3
3
Date de mise à jours:

Les formes de partenariats? A quoi répondent les différentes formes de partenariats ?

Les types de partenariat :

Essentiellement trois types de partenariats s’offrent aux entreprises : les partenariats de type commercial, les partenariats de type industriel et les partenariats de type technologique. Ils peuvent être complétés par d’autres types : les réseaux thématiques et les groupements.

En fonction de vos besoins, le partenariat qui vous conviendra le mieux pourra fort bien être constitué d’une combinaison de ces différents types de partenariats. Par exemple, deux entreprises peuvent nouer une relation de partenariat en vue de produire ensemble certains composants de produit dans le cadre d’un accord de partenariat de type industriel. Mais, ces mêmes entreprises peuvent aussi décider de commercialiser ces produits ensemble. Cet aspect de leur relation nécessitera alors un accord de partenariat de type commercial.

 Illustration

 

 

1. Le partenariat de type commercial :

Le partenariat de type commercial est le type de partenariat le plus répandu, particulièrement entre les PME. Il est vrai que les possibilités de coopérer sont nombreuses et les avantages retirés multiples. Par ailleurs, il s’agit généralement d’une première expérience pour les PME, qui leur permet d’apprendre à mieux se connaître.

 

1.1. La prospection des marchés
L’objectif recherché consiste à économiser les frais d’une étude de marché que l’on devrait faire réaliser par un bureau d’études, par exemple, ou qu'on aurait réalisée soi-même. Un partenariat de type commercial vous offre la possibilité de faire réaliser par une entreprise locale une étude de marché, à laquelle elle apporte ses connaissances du marché ciblé. En échange vous pourriez lui rendre le même service, par exemple (dans ce cas on parle d’études de marché croisées).

En ce qui concerne les missions de prospection, elles peuvent éventuellement être combinées avec une étude de marché. Dans ce cas, votre partenaire s’engage généralement à vous accueillir au sein de ses infrastructures et à vous aider dans votre mission.

Si vous connaissez d’autres firmes désireuses de mieux connaître le même marché que vous, une autre possibilité, la plus usitée d’ailleurs, consiste à vous grouper en vue de vous répartir les frais de prospection et d’études de marché.

 

1.2. La promotion des produits
• La publicité collective: l’idée, ici, est de réaliser une promotion de produits différents via des messages publicitaires communs. L’avantage réside essentiellement dans une présence publicitaire plus importante pour un investissement individuel identique.
• La participation conjointe à des manifestations commerciales ou à des foires internationales
Participer conjointement à des manifestations commerciales ou à des foires internationales permet de réduire les coûts de participation souvent fort élevés et même parfois difficilement accessibles pour les PME. Généralement, les partenaires présentent des complémentarités géographiques, sectorielles ou encore stratégiques. Souvent, il s’agit de partenaires issus d’une même zone géographique. En outre, si la collaboration s’est déroulée avec succès, des possibilités de collaboration ultérieure sont plus facilement envisageables.

 

1.3. La distribution des produits
• Un des partenaires, celui qui connaît le mieux le marché, est chargé de la commercialisation des produits de l’autre. Ce type de partenariat peut prendre la forme d’un contrat de distribution, d’un contrat d’agence, d’un contrat de franchise commerciale, etc. Votre partenaire met donc son réseau à votre disposition. Ce type de partenariat est le plus souvent envisagé à l’exportation. L’objectif consiste à pouvoir accéder à de nouveaux marchés à moindres coûts.
• Une autre possibilité consiste à associer sa marque à celle du partenaire en créant un réseau commercial commun au sein duquel les partenaires vendent une gamme complète de produits, composée des produits des uns et des autres.

2. Le partenariat de type industriel

Un partenariat de type industriel peut vous permettre de répartir votre production avec celle de votre partenaire, ou plutôt de lui sous-traiter une partie de celle-ci ou encore de bénéficier de facteurs de production moins onéreux. Dans une optique plus ponctuelle, vous pouvez également envisager de nouer un partenariat en vue de répondre à un appel d’offres qui nécessite souvent des compétences multiples et/ou l’obtention d’une taille minimale.

Que ce soit en vue de réduire vos coûts, de réduire vos risques ou en vue de développer de nouveaux marchés, vous pouvez fort bien envisager de nouer une relation de partenariat de type industriel ou technique. Si vous souhaitez, par exemple, réduire vos coûts, vous pouvez décider de produire avec votre partenaire certains produits ou composants de produits en vue de réaliser des économies d’échelle. Ou encore, si vous souhaitez que la réduction de vos coûts intervienne essentiellement au niveau de vos facteurs de production, vous pouvez envisager de délocaliser tout ou partie de votre production dans le pays de votre partenaire. Enfin, il se peut également que vous déléguiez la production de certains de vos composants à votre partenaire, tout simplement parce qu’il dispose de compétences spécifiques que vous ne possédez pas.

De multiples possibilités peuvent être envisagées dans le cadre d’un partenariat de type industriel ou technique,qu’il s’agisse de répartir votre production avec celle de votre partenaire, de lui sous-traiter une partie de votre production, de bénéficier de services techniques ou encore de profiter d’un échange d’expérience. Dans une optique davantage ponctuelle, vous pouvez également envisager de nouer un partenariat en vue de répondre à un appel d’offres.

 

2.1. La fabrication commune d’un (de) produit(s)
Ici, le partenariat permet de mettre en commun des moyens de production en vue de fabriquer un même produit. La participation à la fabrication de ces produits se traduit, en général, par l’utilisation d’une unité de production commune ou par une répartition des tâches entre les partenaires (on parlera, alors, d’accords de spécialisation). L’idée étant d’atteindre une optimisation des coûts et de l’utilisation des outils de production de chacun.
L’objectif recherché par les partenaires vise :
• Soit à renforcer leur position concurrentielle (notamment en réalisant des économies d’échelle) ;
• Soit à s’unir en vue d’entreprendre une fabrication qui s’avérerait trop onéreuse pour une entreprise à titre individuel.

 

2.2. La sous-traitance dite «stratégique»
La sous-traitance dite «stratégique», c’est-à-dire celle qui naît de réflexions communes, d’investissements communs, de cahiers des charges sur mesure ou encore du respect des normes spécifiques du donneur d’ordre, s’apparente à un réel partenariat de conception, lequel implique une véritable collaboration entre les partenaires et autorise non seulement une production à moindres coûts mais offre également une sécurité des approvisionnements.

 

2.3. Les achats groupés
Au niveau de leurs approvisionnements, deux ou plusieurs entreprises peuvent décider de grouper leurs achats, ce qui leur permet d’atteindre une capacité d’achat nettement plus importante en vue d’obtenir de meilleures conditions tarifaires.

 

2.4. La logistique commune
Mettre en commun ses infrastructures (entrepôts, camions, etc…) ou partager tout ou partie de ses livraisons et/ou approvisionnements permet souvent de réduire de façon considérable ses frais logistiques et autorise également une utilisation plus optimale des infrastructures.
En ce qui concerne les services après-vente, s’accorder avec une société bien établie dans le pays où vous exportez afin qu’elle assure votre service après-vente technique peut constituer non seulement un plus commercial vis-à-vis de votre clientèle, mais surtout générer une économie de coûts potentiellement importante. Souvent lorsque votre partenaire est présent sur votre marché, vous pouvez vous occuper alors de gérer son service après vente dans le cadre d’un accord de «services après-vente croisés».

 

3. Le partenariat de type technologique:

Nouer une relation de partenariat de type technologique vous permet d’atteindre différents objectifs tels que ceux liés à la réduction des coûts de vos activités de recherche et développement, ceux liés à la réduction de votre incertitude quant aux résultats de la recherche ou encore ceux liés à l’apprentissage de technologies. A ce titre, trois possibilités principales s’offrent à vous : concevoir ensemble un nouveau produit, composant ou procédé, acquérir ensemble une technologie existante déjà éprouvée ou sous-traiter une partie de vos activités de recherche et développement à un partenaire.

Nouer une relation de partenariat de type technologique vous permettra non seulement de réduire vos coûts (particulièrement ceux liés à vos activités de recherche et développement), mais également de réduire vos risques quant à l’issue des résultats de vos recherches, à acquérir de nouvelles connaissances en matière de technologies ou encore à développer de nouveaux marchés.

Essentiellement trois possibilités s’offrent à vous pour vous permettre d’atteindre ces objectifs : concevoir ensemble avec votre partenaire un nouveau produit, composant ou procédé, acquérir une technologie existante déjà éprouvée ou sous-traiter une partie de vos activités de recherche et développement à un partenaire.

3.1. La conception et le développement (ou adaptation) d’un (de) nouveau(x) produit(s) en commun
Concevoir ensemble un nouveau produit ou procédé offre le double avantage :
• De permettre une acquisition accélérée de nouvelles connaissances grâce aux contacts entre partenaires 
• D’être moins coûteuse que si l’entreprise entreprend seule une telle activité. 
Par ailleurs, les risques sont partagés entre les partenaires dans la mesure où la coopération vous offre généralement l’opportunité d’accéder à des technologies non maîtrisées par vous, mais néanmoins indispensables pour la poursuite de vos objectifs.

Le transfert de technologie et de savoir-faire:
La finalité d’un partenariat de transfert de technologie est de deux ordres : soit la PME souhaite acquérir une technologie existante, soit elle est active dans un créneau de technologie de pointe et elle cherche à valoriser sa technologie.
• L’entreprise souhaite acquérir une technologie existante afin de rester compétitive par rapport à ses concurrents. Dans ce cas, acquérir un nouveau savoir-faire technologique qui est déjà éprouvé est une voie intéressante pour elle. Les risques liés à l’incertitude de la recherche développement sont nettement diminués, l’exploitation de cette technologie est rapide et les coûts d’innovation et de développement sont réduits. 
• L'entreprise est active dans un créneau de technologie de pointe et elle cherche à valoriser sa technologie (souvent sur d’autres marchés) par le biais d’un partenariat avec une autre entreprise. Dans ce cas, pouvoir transférer sa technologie (par une cession de licence, par exemple) constitue un moyen efficace de la valoriser et de la diffuser rapidement, sans nécessairement disposer des infrastructures ou des marchés nécessaires.
Sous-traitance «stratégique»:
Il est également possible pour un entrepreneur de «sous-traiter» une partie de ses activités de recherche développement à une autre entreprise.

Dans le cadre précis d’un partenariat de type technologique, seule une sous-traitance dite «stratégique» peut être envisagée. En effet, il est indispensable pour une entreprise soucieuse de «faire concevoir» à l’extérieur certaines activités R&D, de pouvoir définir conjointement avec son partenaire: la façon de concevoir la recherche & développement; les investissements communs éventuels à envisager; la répartition de la propriété intellectuelle. Il s’agit d’un véritable partenariat de conception.

 

3.2. Soumission et exécution en commun de programmes de recherche
De nombreux programmes de recherche, dont l’objectif est de promouvoir la R&D sont spécialement destinés aux PME. Pour les programmes européens plus particulièrement, une des conditions d’octroi des aides réside dans le caractère «transnational» du projet à financer. En d’autres termes, il est indispensable pour l’entreprise désireuse de bénéficier de l’aide, de répondre au projet en partenariat avec d’autres firmes, lesquelles sont d’une nationalité différente de la sienne. Dans ce cadre, vous pouvez nouer une relation de partenariat de type technologique. Souvent, les entreprises participantes au projet se réunissent au sein d’un consortium, le temps de l’exécution du programme.

Il est intéressant de noter que soumissionner ensemble à ce type de programme offre la possibilité d’apprendre à connaître des partenaires potentiels pour des partenariats ultérieurs.

 

4. Les réseaux thématiques et les groupements :

  • Les pôles de compétitivité
  • Les grappes technologiques
  • Les clusters

 

5. Types de partenariat basés sur la complémentarité :

6. Types de partenariat basés sur le mode d’organisation:

La collaboration PME – GE :

Risques:

  • Règles du jeu assez strictes et avec un haut degré de formalité auquel les PME sont peu habituées
  • Le déséquilibre des forces, vulnérabilité des PME, la perte d’indépendance

Solutions: 

• Mise en place d’une réelle stratégie de la part des PME,
• Recherche d’une forme appropriée de coopération entre petites et grandes entreprises.

Par exemple, création d’une filiale commune, laquelle offre l’avantage de limiter le risque à son capital et de ne pas influencer l’indépendance de la PME ;

• La mise en place de règles, assurant aux PME, le paiement de leurs apports financiers, humains et matériels au fur et à mesure des opérations ;
• La rédaction d’un contrat équilibré (p.e. prise en charge d’investissements)
• La gestion du portefeuille de clients pour limiter la dépendance

La collaboration PME – PME:

Risques:

  • Le processus de construction du partenariat est généralement informel et trop souvent exclusivement basé sur la confiance mutuelle. 
  • L’absence de cadre formel pour résoudre certains conflits
  • Le temps : précipitation sur un accord dès que le minimum de confiance est établi 
  • Le manque de formalisme, voire de professionnalisme : négligence dans leur relation, génère des frustrations

Pour ces raisons, il est important que les PME se fixent des règles minimales et fournissent un cadre formel à la négociation en définissant clairement les contours de celle-ci (objectifs, suivi, responsabilité, …). Il vaut mieux construire sur des bases formelles, tout en gardant comme première règle la confiance réciproque.

En résumé

A quoi répondent les différentes formes de partenariats?

Selon les critères qui les caractérisent et en fonction des possibilités qu’ils offrent, on répertorie trois grands types de partenariats : 
- le partenariat industriel qui est directement lié à la production ainsi qu’aux aspects techniques de l’entreprise ;
- le partenariat technologique, essentiellement caractérisé par des transferts de technologies et de savoir-faire technologique ;
- et le partenariat commercial qui regroupe l’apport de savoir-faire en marketing et en technique de commercialisation.

 

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Fiche stratégique N°: 4
4
Date de mise à jours:

Comment ça marche ? Quelle est la méthodologie à suivre ?

Définition :

Plusieurs partenaires peuvent décider de mettre en commun des ressources pour atteindre un objectif déterminé.  Ils décident comment les bénéfices seront répartis, une fois l’objectif atteint. 

La finalité du partenariat dépend de l’opportunité à :

  • développer un nouveau produit, procédé ou service;
  • étendre la capacité de production;
  • exporter dans un pays où il y a un marché;
  • distribuer, commercialiser;
  • proposer une offre intégrée de produits/services;
  • exploiter une invention et/ou des savoir-faire, …

La constitution proprement dite d’un partenariat est un acte souple et rapide. Il suffit d’un simple contrat entre les parties. Mais, dans la pratique, la préparation du partenariat peut s’étaler sur plusieurs mois, voire une année. 

Cette préparation est très importante. Le dirigeant engage souvent l’entreprise pour longtemps. Patience et réflexion sont donc nécessaires. 

La collaboration envisagée doit se révéler utile pour chacun des partenaires.  Cela signifie que, sur le long terme, les bénéfices doivent dépasser les coûts du partenariat. La préparation permet de vérifier le bien-fondé d’un partenariat.  
 

En pratique, la mise en place d’un partenariat comporte 10 étapes. Chaque partenaire accomplit le chemin nécessaire, à savoir : 

  1. Faire le point sur l’entreprise;
  2. Décider si l’entreprise accepte ou non le principe d’un partenariat;
  3. Clarifier les objectifs poursuivis par le partenariat;
  4. Définir les types de collaborations acceptables;
  5. Identifier le type d’opportunités exploitables en partenariat;
  6. Définir les complémentarités recherchées;
  7. Faire connaître son intérêt et promouvoir ses atouts;
  8. Identifier et choisir les partenaires potentiels;
  9. Négocier un accord;
  10. Mettre en œuvre l’accord;
  11. Suivre l’évolution du partenariat.

Il est plus prudent d’évoluer par étapes successives. L’engagement réciproque pourra grandir avec la compréhension et la confiance mutuelles.

Une forme particulière de partenariat, le consortium de recherche et développement, permet aux PME les plus pointues d’accéder à la recherche européenne.  Il s’agit de programmes partiellement subsidiés par les pouvoirs publics

Le partenariat est un levier de croissance pour les PME. Il permet d’exploiter plus rapidement une opportunité en limitant les investissements et les risques. 

Cette formule peut être utile à tous les stades de développement de l’entreprise, de l’inventeur isolé à la grande entreprise.   

Illustration

Les principales étapes du partenariat :

  1. Définitions des objectifs à atteindre
    1. Ressources : mesurer les apports de chaque partie
    2. Amplitude: mettre des limites au partenariat
    3. Timing: établir un planning détaillé
  2. Etablissement d’un contrat détaillé
    1. Base = confiance mutuelle
    2. Système de résolution de conflit
  3. Mise en place structure hiérarchique
    1. Rôle de chacun
  4. Définitions des étapes opérationnelles de partenariat: Temps - Moyens
    1. Export
    2. Joint Venture
    3. Transfert de technologie
  5. Formalisation de l’organisation
  6. Organisation de l’Information
  7. Mise en place de l’opérationnel
  8. Contrôle: évaluation permanente du partenariat

En résumé

Quelle est la méthode à suivre?

Le succès de votre future coopération suppose que vous ayez efficacement réfléchi aux questions suivantes :

- L’objectif du partenariat
- Les moyens à mettre en œuvre pour réussir le partenariat
- Le profil du partenaire recherché
- La forme du partenariat

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Fiche stratégique N°: 5
5
Date de mise à jours:

Les étapes du partenariat Quelle procédure suivre et quels sont les risques et précautions à prendre ?

Les principales étapes du partenariat :

On l’aura compris, le partenariat peut être un formidable levier de croissance pour la PME. Mais, par où commencer ? 

Voici les six étapes du processus chronologique de la mise en place d’un partenariat que nous vous proposons.

Il est en effet utile d’en dégager quelques conseils élémentaires afin d’éviter des déceptions qui résulteraient de tentatives de coopérations mal conduites. En effet, trouver un bon partenaire, fixer vos objectifs, négocier votre contrat, et finalement mettre la coopération en place sur le terrain ne s’improvisent pas. Le succès de votre future coopération suppose que vous ayez efficacement négocié ces passages obligés.

Illustration

 

1. La détermination de l’objet et du profil du partenariat

2. La recherche du partenaire

3. La sélection du partenaire

4. La négociation du partenariat

5. Le contrat de partenariat

6. Le démarrage et le suivi du partenariat

1. La détermination de l’objet et du profil du partenariat

La coopération doit répondre aux objectifs de votre entreprise découlant de sa stratégie de développement. Ce n’est qu’à partir du moment où ceux-ci sont définis que l’entreprise peut établir les critères du partenariat espéré, à savoir son objet, son type et son profil ; ou déterminée si le partenariat proposé lui convient dans le cadre d’une approche réactive, c’est-à-dire née de sollicitations extérieures.
A ce stade de la démarche, seront connus : l’objet et le type de partenariat, ainsi que le profil général de la société recherchée.

1.1. La réflexion stratégique préalable
Votre décision de chercher un partenaire ou de coopérer suite à une sollicitation ponctuelle, ne doit être prise que si celle-ci s’inscrit dans la stratégie globale de votre entreprise. Dès lors, une première étape sera d’accomplir un indispensable travail de réflexion à partir de votre stratégie de développement. Vous répondrez dans un premier temps aux trois questions suivantes :
• Quels sont les facteurs stratégiques de votre entreprise ?
• Quels sont les objectifs stratégiques qui en découlent ?
• La coopération peut-elle en favoriser l’accomplissement de ces objectifs ? Si oui, quel est le type, le profil, l’objet et les critères de réussite de la coopération ?
Si votre stratégie n’est pas clairement définie, il est essentiel que vous vous y atteliez avant de poursuivre plus loin sur la voie de la coopération.

1.2. Quels facteurs stratégiques ?
L’analyse des facteurs stratégiques nécessite une approche systématique reprenant principalement les points suivants : 
• L’analyse de vos points forts et points faibles. Il est important que l’entreprise détecte son niveau de compétence et de maîtrise des tâches, définissant quel est son métier, c’est-à-dire le domaine d’activité dans lequel s’exprime sa compétitivité. La définition de celui-ci constitue la base fondamentale pour construire toute stratégie d’entreprise et de partenariat ;
• L'analyse du marché. Il est en effet important de déterminer l’avantage concurrentiel de l’entreprise en situant son métier sur une échelle de valeur comparative avec ses concurrents ;
• L’analyse de l’environnement technologique, réglementaire et social. Analyser le métier de l’entreprise, c’est aussi éprouver son adéquation par rapport aux grandes mutations qui peuvent l’affecter et dès lors démontrer une capacité anticipative.

1.3. Quels objectifs ?
La suite logique de la démarche est la définition des diverses politiques et de leur mise en œuvre qui concrétisent la stratégie choisie. Ces politiques se traduiront par des objectifs généraux (accroître les parts de marché via l’exportation, élargir la gamme de produits, diminuer le coût de production, réduire les délais de livraison, …), définis aux divers niveaux de la chaîne de valeur ajoutée de l’entreprise. Face à ces objectifs, il se peut que la coopération trouve sa place. Il est en effet important de donner un fondement à celle-ci. Vous devez éviter de coopérer parce que c’est dans l’air du temps, et donc baser votre décision sur une analyse de l’existant mettant en lumière les forces, les faiblesses et donc les besoins de l’entreprise. Cette étape vous permettra d’envisager la suite de votre démarche de manière rationnelle. Vous devez en permanence garder à l’esprit que si vous avez besoin d’un partenaire, c’est pour remplir un objectif clairement défini répondant à la stratégie globale de votre entreprise.

1.4. Le choix de l’objet et du profil du partenariat
Le travail de réflexion préalablement défini vous permettra d’identifier l’objet et le profil du partenaire qui correspond le mieux à votre stratégie, vos besoins et vos objectifs généraux (ces derniers seront par la suite définis de manière plus détaillée en objectifs opérationnels lors de la phase de négociation).
L’objet correspond au stade de la valeur ajoutée de l’entreprise où le partenariat sera effectif (R&D, Achats, Production, Marketing ou Logistique). Le profil, quant à lui désigne le mode d’organisation avec lequel vous aimeriez coopérer (PME, grande entreprise, …) et sa complémentarité par rapport à vos objectifs (selon la localisation géographique, le secteur d’activité, la situation dans la chaîne de valeur ajoutée ou encore la stratégie de l’entreprise).
Vous pouvez imaginer le nombre de coopérations différentes qui peut résulter d’une combinaison des trois caractéristiques du partenariat (type, profil et objet). Prenons un exemple : une PME peut vouloir mettre en commun une partie de son outil de production et de son service marketing avec une autre PME, située dans un autre pays et faisant partie du même secteur d’activité, pour étoffer leurs gammes respectives, puis commercialiser ces produits et en assurer le service après vente dans les deux pays.

1.5. Proposition de check list pour la recherche d’un partenaire
Etablir le profil du partenaire idéal n’est pas chose aisée. Vous devez en donner une description assez détaillée pour ne pas vous perdre dans la collecte d’informations, mais être également ouvert pour ne pas vous enfermer dans une sélection trop restrictive.
La check list suivante vous donne un aperçu des éléments à déterminer préalablement à la recherche proprement dite du «partenaire idéal». Cette liste doit bien sûr être adaptée pour chaque entreprise selon le partenariat qu’elle envisage.

• L’objet de la coopération : 
le stade du processus de production où la coopération sera effective.

• Le type de coopération : 

si coopération industrielle :  

- label de qualité ;
- complémentarité de l’outillage ;
- capacité de production ;
- souplesse de l’outil de production ;
- technologies compatibles

si coopération technologique :  
- compétences spécifiques dont devra disposer le partenaire ;
- technologie recherchée ;
- disponibilité de brevets.

si coopération commerciale :

- présence dans les différents canaux de distribution ;
- force de vente ;
- connaissance d’un marché étranger ;
- agressivité commerciale ;
- similarité des méthodes commerciales ;
- image des produits ;


• Le profil du partenaire :

- La taille de la société ;
- Le chiffre d’affaires ;
- La gamme de produits et parts de marché ;
- La réputation ;
- La situation financière ;
- La qualité de la gestion ;
- Les pays où la société est active ;
- L’expérience de la coopération.
- Le marché visé ;
- La localisation idéale du futur partenaire ;
- Complémentarité des activités ou produits ;
- La culture d’entreprise
- Le profil du management (compétences, éthique, ouverture,..).

2. La recherche du partenaire

 

Comment trouver le partenaire adéquat, c’est-à-dire celui correspondant d’une manière pertinente à l’objet, au type et au profil dressé précédemment ? Le hasard peut parfois bien faire les choses, mais dans le domaine complexe de la vie des affaires, cette éventualité ne saurait être prescrite comme principe d’action. Il convient de mettre en place des systèmes d’information permettant aux acteurs et partenaires potentiels d’afficher leurs caractéristiques et de découvrir les complémentarités recherchées. L’éventualité que vous ayez déjà identifié un ou plusieurs partenaires potentiels (grâce à des contacts pris pendant un salon, à des contacts personnels, ou à des relations professionnelles antérieures) peut également se présenter. Nous vous conseillons vivement de ne pas passer outre l’étape préliminaire de la réflexion stratégique et celle de la recherche de partenaires. Ces étapes peuvent en effet permettre de faire apparaître de nouveaux partenaires différents de ceux identifiés au hasard.
Cette étape conduit à l’établissement d’une liste exhaustive (entre 2 et 8 entreprises) de partenaires potentiels répondant à vos objectifs.

 

2.1. La recherche d’information ciblée
L’informatisation des données et la constitution de réseaux connaissent à l’heure actuelle un développement d’allure exponentielle. Ce n’est donc pas l’information qui manque ! Son volume devient très vite encombrant et la quantité même d’information génère son inutilité si elle est mal mise en valeur, c’est à dire classée, stockée et traitée de manière non efficace. Il est bon que l’entreprise organise donc un système de veille informationnelle, c’est-à-dire des méthodes de mise au point précises conduisant à transformer la matière première «information banale» disponible et accessible, en «produit d’information personnalisé».

Pour trouver l’information relative à un partenaire potentiel, l’entreprise dispose de divers canaux, chacun ayant ses avantages et inconvénients. L'entreprise peut avoir recours aux systèmes non automatisés regroupant le réseau informel de l’entreprise, les revues spécialisées, les chambres de commerce, organismes de développement régional, les sociétés de capital à risque ou spécialisées en fusion ou acquisition, ainsi que les initiatives publiques comme le réseau Entreprise Europe Network  (info@eenliege.be ) ou le réseau des attachés commerciaux de l’AWEX.

 

2.2. Que faire si la recherche s’avère infructueuse ?
Ce cas est très rare mais pas impossible. Si vous vous trouvez à ce stade face à une telle difficulté, vous devez inévitablement vous remettre en question. En effet, une telle situation est la conséquence de l’utilisation de mauvaises méthodes de recherche ou d’exigences de votre part trop pointues. Il est même tout à fait possible que le partenaire que vous recherchez n’existe tout simplement pas ! Cette éventualité a pour conséquence soit l’abandon de votre projet, soit un changement radical des objectifs généraux.

 

2.3. La présélection
Le cas énoncé précédemment reste fort heureusement une exception. Parmi la liste de «candidats» potentiels établie préalablement, vous effectuerez tout d’abord un premier tri en ne choisissant que ceux dont les caractéristiques vous permettent au mieux d’atteindre les objectifs généraux que vous vous êtes fixés et qui remplissent donc les caractéristiques préalablement déterminées. Vous pouvez réaliser vous-même cette présélection, ou avoir recours à un conseiller en matière de partenariat. Il est préférable qu’elle s’opère sans contacts directs avec les partenaires, elle en restera ainsi d’autant plus «rationnelle». Au terme de ce tri, vous disposerez d’une liste limitative (pas plus de 10 partenaires) et pourrez entamer les prises de contact.

3. La sélection du partenaire

 Suite à la présélection réalisée en vue de retenir les partenaires susceptibles de répondre au mieux aux objectifs fixés, vous vous trouvez maintenant face à la tâche cruciale d’effectuer un choix parmi ceux-ci. Vous devez impérativement, à ce stade, répondre à la question suivante : «Les partenaires sont-ils aussi complémentaires qu’il y paraît à première vue ? «. Cette complémentarité doit être vérifiée sur deux tableaux. D’une part votre diagnostic portera sur une validation de type formel du futur partenariat : «Existe-t-il réellement une complémentarité entre vos objectifs et ceux de votre interlocuteur ?». D’autre part, il portera sur une validation de type informelle : «Y a-t-il tout simplement compatibilité d’humeur entre vous?» 
Au terme de la démarche ne devrait rester qu’une seule PME cible avec laquelle des contacts préliminaires ont déjà eu lieu mais pas encore de véritables négociations.

  3.1. La validation de type «formel»
Vous vous trouvez face à une liste d’une dizaine de candidats. Afin de les départager, une prise de contact s’avère indispensable. Rien ne vaut, en effet, un dialogue d’homme à homme pour s’assurer de la véracité des informations que vous avez récoltées et pour les approfondir 
La première entrevue doit être préparée avec soin. Vous n’êtes plus au stade de la recherche d’un partenaire, mais de sa sélection, acte lourd de conséquences sur la gestion future et les résultats de votre entreprise. Votre attention doit être entièrement focalisée sur la compatibilité ou la complémentarité de vos objectifs par rapport à ceux de vos candidats. D’un point de vue pratique, chacun dispose d’un nombre limité d’entretiens. Il est donc conseillé de les préparer avec soin en élaborant au préalable une liste de points à vérifier. Ces critères sont plus précis que ceux utilisés lors de la recherche de partenaires potentiels.

Pour illustrer nos propos, un exemple de grille d’évaluation vous est proposée qui, bien entendu, doit être adaptée aux circonstances dans lesquelles vous vous trouvez. Vous pourrez remplir cette grille au fur et à mesure de vos entrevues. Pour l’information que celui-ci ne pourrait ou ne voudrait vous communiquer, vous pouvez vous adresser aux organismes externes privés ou publics. 

Champ d’analyse:

Eléments de base à analyser:
1- Historique général de l’entreprise

• Création, développement, croissance
• Changements de propriétaire(s), de gestionnaire(s)
• Développements de la production, des produits, des marchés
Stratégie
• Définition des métiers de base
• Avantages concurrentiels
• Facteurs de compétitivité
• Croissance et nature des investissements récents
• Politique de développement
• Capacité d’anticipation

2- Aspects juridiques:

• Structure juridique
• Actionnariat
• Participations (par tiers et chez des tiers)
• Clauses spécifiques dans les statuts

3- Organisation, direction, personnel

• Structure de l’organisation
• Expérience de la direction
• Style de gestion
• Personnel : nombre, qualifications
• Culture d’entreprise
• Esprit d’ouverture du management

4- Politique commerciale:

• Historique du Chiffre d’affaires
• Analyse du prix de revient et du prix de vente
• Valeur ajoutée
• Marges brutes et nettes par produits
• Analyse des débiteurs (nombre, qualité, délais de paiement)

5- Politique de distribution:

• Canaux de distribution : nombre, chiffre d’affaires, marges, efficacité, rentabilité
• Frais de maintenance du réseau
• Frais de distribution physique

6- Politique d’achat:

• Nombre et qualité des fournisseurs
• Analyse des fournisseurs
• Frais de stockage

7- Politique de production:

• Analyse de l’appareil de production (capacité, âge, qualité, degré d’occupation)
• Organisation de la production
• Degré d’automatisation
• Politique de maintenance
• Investissements d’expansion et de remplacement
• Frais pour logistique

8- Politique de Recherche et Développement:

• Historique du budget investi
• Personnel
• Résultats 

9- Politique administrative:

• Organisation de l’administration
• Degré d’informatisation
• Méthodes de rapportage (tableaux de bord)
• Contrôles internes / externes

10- Politique financière:

• Analyse des bilans et comptes d’exploitation
• Structure de financement
• Solvabilité, liquidité, rentabilité
• Plans, budgets, prévisions
• Analyse bancaire

11- Analyse de la concurrence

• Observation de la concurrence (nombre, produits, quote-parts, etc.)
• Développements dans le secteur
• Réputation (qualité, fiabilité, niveau de service)

Source : Guide pratique de la coopération, Commission européenne, 1991

  3.2. La validation de type «informel»
Ces premières entrevues sont capitales d’un point de vue humain. En effet, certains éléments ne peuvent se mesurer que sur le terrain, face à vos interlocuteurs. Or la dimension humaine tient une place cruciale. Un partenariat n’est pas seulement une pure affaire technique et juridique. Un partenariat est également la rencontre d’hommes et de femmes entre lesquels des rapports humains naissent et évoluent. Si les gains mutuels s’évaluent au niveau de l’organisation en elle-même, la confiance réciproque, la volonté de s’entendre et de faire effectivement jouer la coopération s’expriment au niveau des hommes et non pas à celui de l’organisation. Cela revient à souligner que l’issue d’un accord de coopération dépend d’une foule de détails qui peuvent produire des effets disproportionnés par rapport à leur stimulus de départ. L’impression laissée au cours du premier contact peut être déterminante sur les chances de réussite d’un éventuel rapprochement. N’oubliez pas qu’un partenariat s’organise au moins à deux et que vous devez aussi par le professionnalisme de votre approche laisser bonne impression.

3.3. La sélection définitive
Si les objectifs sont concordants, les sociétés complémentaires, les humeurs compatibles, l’entente bonne et les bases financières et commerciales saines, le partenaire idéal est détecté. Ne pensez cependant pas que vous êtes au bout de vos peines. Vous devez encore entamer la difficile étape de la négociation qui peut s’avérer infructueuse, malgré les précautions prises. Il est donc prudent que vous gardiez en réserve un deuxième, voire un troisième candidat dans l’éventualité d’un échec des négociations. Il peut arriver également que le choix final porte encore sur deux, voire plusieurs PME. Dans ce cas, la phase de négociations servira à les départager simultanément pour retenir le partenaire final avec lequel il y aura alors finalisation de l’accord.

4. La négociation du partenariat

 La négociation est une phase essentielle de la mise en place d’un partenariat. La compréhension et le respect des intérêts du partenaire pendant les négociations sont les principes de base pour la réussite de cette étape. En effet, un partenariat stable ne peut être établi que si les deux parties y trouvent des avantages durables. Il s’agit donc ici de composer avec un partenaire et non plus de faire cavalier seul, en vue d’établir vos objectifs opérationnels en commun et de vous assurer des moyens que chacun fournira pour atteindre ces derniers. De plus, la phase de négociation est toujours révélatrice de la réelle implication du partenaire désigné. Vous pourrez y vérifier la validité des informations que vous avez recueillies lors de votre sélection, connaître les décideurs et les acteurs finaux et vous rendre compte de leur motivation et implication.
Au terme de cette étape, les différentes entrevues vous auront permis d’établir le partenariat en termes de moyens, d’objectifs opérationnels et de répartition du pouvoir de décision.

  4.1. Notes préliminaires
Il existe, synthétiquement, deux formes de partenariat : la forme participative et la forme conventionnelle. La première catégorie regroupe des entreprises dont le principal souci pendant la préparation des accords est de bien se choisir, de bien se connaître, et de construire un projet à long terme en en définissant distinctement les contours. Dans le cadre de la forme conventionnelle, par contre, les partenaires restent indépendants, sans liens de participation, de sorte que les fuites commerciales (clients débauchés), techniques (savoir-faire indûment acquis et utilisé) ou financières (fluctuation des taux de change), bénéficient directement à l’un aux dépens de l’autre. La coopération risque donc d’être plus volatile, car chacun peut reprendre sa liberté plus facilement. Ainsi, dans le cadre d’une forme participative, les négociateurs auront tendance à être plus attentifs à l’aspect humain que ne le seront ceux dans le cadre d’une négociation en vue d’un partenariat de forme contractuelle. Il est cependant important que vous gardiez à l’esprit que la manière d’aborder la négociation ne doit pas être différente selon les cas, la dimension humaine devant occuper une place primordiale au cours des négociations.

  4.2. Règle n°1 : Choisir un négociateur compétent
Il faut s’inquiéter de la qualité du négociateur que vous enverrez «au front». Même si vous avez franchi les étapes précédentes avec succès, la négociation proprement dite peut complètement échouer parce que le représentant de votre entreprise (il peut d’ailleurs s’agir de vous-même) ne dispose pas des qualités requises. Pour éviter ce malheureux déboire et assurer une meilleure probabilité de succès, nous vous proposons de choisir une personne présentant au mieux les caractéristiques suivantes :
• Elle sera ferme, mais diplomate, arrondissant les angles et repartant sur de nouvelles voies quand un blocage est en vue, mais ne cédant jamais sur l’essentiel ;
• Elle saura écouter pour détecter et comprendre ce qui est essentiel pour son interlocuteur, aussi bien en terme d’objectifs, de moyens, que d’un point de vue relationnel ;
• Elle sera compétente dans les différents domaines abordés et expérimentée dans ce genre de pourparlers. Si votre partenaire parle de plus une autre langue que la vôtre, le négociateur devra suffisamment maîtriser cette langue pour ne pas recourir à un interprète ;
• Elle aura de plus la faculté de conclure, ne laissant pas les discussions s’éterniser et s’empêtrer dans le détail. Elle aura l’intuition de conclure au bon moment.
Les négociations peuvent être conduites soit directement par le dirigeant, s’il maîtrise la culture et la langue du partenaire, soit par des intermédiaires, avec mandat en appui. Il est en effet largement préférable que le négociateur dispose du pouvoir de décision afin d’asseoir sa crédibilité, et de pouvoir profiter d’opportunités sans devoir nécessairement communiquer tous les détails à sa direction.

  4.3. Règle n°2 : Etablir un engagement de confidentialité
La jurisprudence reconnaît que les négociateurs doivent agir de bonne foi au cours des pourparlers. Chaque partie a l’obligation d’informer loyalement l’autre, c’est-à-dire d’une part de ne pas lui transmettre des informations erronées, et, d’autre part, de lui communiquer des renseignements précis. Ainsi y a-t-il obligation de ne pas divulguer les secrets que l’on peut apprendre au cours des négociations. La violation de cette obligation générale de loyauté peut être sanctionnée et engager la responsabilité de la partie coupable sur base délictuelle. Cependant, malgré cette protection jurisprudentielle, il est prudent que les parties signent un engagement de confidentialité réciproque avant d’entamer la démarche de négociation, avec sanctions à l’appui en cas de non-respect de cet engagement. Cet accord a pour objectif d’éviter des diffusions d’informations anti-commerciales par l’entreprise sélectionnée. De plus, il a l’avantage de placer votre débat dans un cadre formel et rigoureux. Il ne doit cependant pas vous pousser dans le travers d’un excès de confiance. Vous ne devez pas apporter trop d’informations de manière unilatérale, c’est-à-dire sans en recevoir autant de la part de votre interlocuteur. Ainsi, les négociations oscilleront toujours entre confiance et méfiance. Cette complexité dans la gestion de vos rapports peut être mieux gérée si la compréhension des intérêts du partenaire guide vos démarches. Il est en effet plus productif de s’inscrire dès le départ dans la logique gagnant/gagnant que dans une optique gagnant/perdant. Une coopération qui favorise démesurément un partenaire au détriment de l’autre est condamnée à plus ou moins brève échéance.

  4.4. Règle n° 3 : Rédiger une lettre d’intention
La lettre d’intention définit les principes essentiels de la coopération future et les conditions matérielles de celle-ci. Elle doit être signée par tous dès les premières phases de la négociation. «Comment seront prises les décisions ? Par qui ? En quelle langue auront lieu les négociations ? Où ? …», autant de questions qu’il est préférable de régler une bonne fois pour toute au travers d’un écrit pour vous permettre d’aborder de manière sereine le cœur du débat.

4.5. Règle n°4 : Fixer des objectifs opérationnels communs
Les objectifs du partenariat doivent être définis en commun par les deux partenaires afin de garantir une balance équilibrée entre coopération et concurrence, entre objectif individuel et objectif conjoint. Ces objectifs doivent de plus être réalisables et définis, si possible, dans des termes mesurables et non aléatoires quant à leur interprétation. 

4.6. Règle n°5 : Préciser vos moyens  
Vous devez en outre donner une description précise des moyens que vous allez mettre en œuvre pour opérationnaliser le partenariat, et ce à trois niveaux :
• La contribution dans la coopération, son étendue, sa nature (financière, technique, commerciale, …) ;
• Les points forts sur lesquels l’entreprise peut s’appuyer ;
• Les points faibles qu’elle doit éliminer.
Cette description relèvera en partie de la réflexion stratégique préalable au partenariat que vous avez réalisée comme toute première étape, pour juger de l’opportunité d’une coopération. A cette réflexion, vous devrez ajouter une analyse des moyens disponibles pour atteindre les objectifs opérationnels que vous vous êtes fixés.

  4.7. Règle n°6 : Connaître les moyens de votre interlocuteur
De même, connaître les forces, les faiblesses, les aspirations de votre partenaire, ainsi que les moyens qu’il peut apporter à votre coopération constitue un avantage indéniable. Il peut vous permettre d’établir une balance équilibrée entre vos forces/faiblesses et celle de votre alter ego et assurer ainsi une complémentarité de vos ressources. Vous reprendrez les informations rassemblées au cours de la validation de type formel réalisée lors de sa sélection et tenterez de recouper cette information avec les données reçues au fur et à mesure des entrevues. De plus, connaître sa mentalité, ses us et coutumes, ou plus globalement sa culture, est une tâche à considérer avec attention et respect afin de favoriser un climat propice à la confiance mutuelle. 
Ainsi, afin d’assurer une probabilité de réussite maximale du partenariat, vous veillerez à ce qu’il existe une complémentarité et un équilibre entre les ressources dégagées par chacun, entre les objectifs poursuivis par les deux partenaires, mais également une complémentarité et un équilibre entre les ressources rassemblées et les objectifs visés du partenariat.

  4.8. Règle n°7 : Etablir un plan de démarrage et de suivi
Le démarrage est une phase délicate où les partenaires passent de la théorie à la pratique, de la stratégie sur papier à la stratégie active. Il s’agit donc d’une phase critique du projet qui ne s’improvise pas. De plus, si le mouvement initial de la coopération est clairement défini, et si la cible est claire, les partenaires pourront contrôler qu’elle se déroule comme il était prévu et redresser la situation en cas de dysfonctionnement. Sinon, sans ce plan, comment détecter que la coopération ne suit pas la trajectoire prévue ? Il est donc nécessaire d’agencer les contributions et les actions des partenaires en jeu selon un plan logique qui comprendra :
• Les différentes mesures à prendre ;
• Les différents responsables ;
• Les diverses échéances ;
• Les dates des évaluations des résultats ;
• Les modes de résolution des conflits.

  4.9. Règle n°8 : Se méfier des ententes partielles
L’élément déterminant dans la poursuite des discussions est la compréhension réciproque des dirigeants et négociateurs. Leur personnalité peut être fort différente pour autant qu’elle s’accommode l’une de l’autre. L’estime, le respect, l’écoute, la culture d’entreprise, sont les termes qui reviennent pour qualifier les affinités entre dirigeants. Cependant, il ne faut pas que celles-ci prennent le pas sur l’intérêt du rapprochement en lui-même. En effet, les intérêts personnels des dirigeants peuvent être fort différents de l’intérêt général de l’entreprise et peuvent justifier la mise en place d’une coopération principalement basée sur une complémentarité subjective. Chacun des partenaires doit d’abord apporter les atouts qui rendront le partenariat fort et viable avant de réaliser une coopération complaisante sur les points faibles.

  4.10. Règle n°9 : Déterminer de façon précise le rôle de chacun
Durant la période de négociation, chaque rencontre ou entretien doit avoir comme ligne directrice la détermination de plus en plus précise du rôle de chacun (passer du «que peut-on faire ensemble» à «comment le faire»). De même, les parties ne doivent pas perdre de vue de discuter des modalités de prise de décision. Qui décidera, et quel sera le poids de chacun dans ces décisions ?

  4.11. Règle n°10 : Notifier par écrit les accords intermédiaires
Outre l’engagement de confidentialité et la lettre d’intention, il vous sera opportun de confirmer chaque réunion au sein d’un compte-rendu. De plus, dès qu’un accord sera obtenu, il est nécessaire de l’acter dans un document écrit. Ainsi, vous serez amenés à signer, surtout lorsque les pourparlers sont appelés à durer un certain temps, des documents comme des «protocoles d’accord», «memorandum of understanding», «accord de principe», «procès verbaux», ... L’utilisation que vous ferez de ces documents n’est pas anodine. Tantôt ils démontrent l’existence de véritables contrats autonomes sur lesquels viendront s’articuler le contrat définitif, l’accord de base (accord-cadre, protocole d’accord, …). Tantôt ils révèlent votre souhait de parvenir à un accord ultérieur (lettres d’intention, accord de principe, …) ou ils constituent de simples étapes dans la discussion.

  4.12. Règle n°11 : Ne pas rompre de manière abusive
La rupture, vous n’y pensez pas mais pourtant vous pourriez en faire les frais, ou votre partenaire. Mais pouvez-vous librement rompre les pourparlers ? Et votre partenaire peut-il du jour au lendemain, sans crier gare, stopper toute négociation et abandonner la partie ? Le principe en droit est certes la liberté de négociation et le droit de rompre mais votre responsabilité peut être engagée en cours de négociation. Si rupture il y a, elle doit se faire dans des conditions non abusives, comme, par exemple, laisser l’autre s’engager dans des frais importants sans le mettre en garde de la fragilité de la situation, ou encore rompre sans motif valable, par pur caprice. Dans ce cas, la loi prévoit que la réparation se fera par le versement de dommages et intérêts dont leur montant dépendra du dommage lié à la faute commise.

5. Le contrat de partenariat

Le contrat en lui-même revêt une importance particulière en raison du fait qu’il aura force de loi pour les parties. Il est l’aboutissement d’une longue suite de préaccords établis lors de la négociation et formalisés au sein d’un même document. Des éléments importants, objets de la concertation antérieure, s’y trouvent. Nous vous proposons de vous diriger vers le guide juridique pour toutes les informations concernant le contrat.

6. Le démarrage et le suivi du partenariat

Le démarrage est une phase délicate où les partenaires passent de la théorie à la pratique, de la stratégie sur papier à la stratégie active. Deux volets constituent le démarrage : l’un touche à l’aspect organisationnel, le second à l’aspect humain. Si les règles de fonctionnement ont pu être intégrées dans l’accord, les règles de comportement relevant de l’état d’esprit ne peuvent quant à elles être formalisées. Il est donc primordial d’être vigilant sur ce point, crucial pour la réussite du partenariat.

  6.1. L’organisation préalable du plan de démarrage et du suivi
C’est avant la signature des accords de partenariat qu’il faut avoir examiné tous les problèmes que l’on rencontrera à la mise en œuvre. La planification doit se faire avant l’action. En effet, quel que soit le cas : un rachat/fusion, une création de filiale commune ou une alliance contractuelle, c’est très tôt que doit se préparer le lancement. C’est juste après la signature des accords que l’opération de rapprochement devient pour la première fois visible pour l’environnement et le personnel. Le moment est déterminant car l’impact des premiers mots et des premières mesures prises est toujours psychologiquement très puissant, il peut assurer le bon démarrage de l’opération, et, de plus, dès la première minute toute la structure qui devra gérer ce projet de lancement doit être en place pour le mettre en œuvre. C’est donc un point clef de succès qui demande beaucoup de professionnalisme et des outils pour le réussir.

  6.2. Les règles de fonctionnement
Le démarrage consiste en la réalisation de tous les investissements et actions prévus par le calendrier défini dans le contrat tels que :
• La rencontre des personnes concernées par le partenariat selon un agenda prédéfini ;
• La mise aux normes (technique, hygiène, présentation, …) ;
• L’adaptation de l’outil de production ;
• Le démarrage d’un programme de R&D ;
• L’harmonisation du management des partenaires ;
• Etc.

  6.3. Les règles de comportement
La conduite d’actions de communication interne et d’explications auprès de l’ensemble du personnel de chaque partenaire permet d’acquérir la compréhension du projet et l’adhésion à celui-ci. Une coopération ne peut en effet réussir sans réelle motivation de la part des personnes qui vont la mettre en pratique, sans quoi ceux-ci feront vite preuve de résistance aux changements, d’autant plus si le partenariat touche à la structure de l’emploi. Il est donc primordial que tous les acteurs de l’entreprise concernés connaissent les tenants et les aboutissants de la coopération, ses objectifs, les résultats escomptés, ses conséquences directes et indirectes sur l’organisation du personnel, ... De plus, il est important que l’entreprise organise des interfaces au niveau hiérarchique adéquat permettant la mise au point et la mise en œuvre de la coopération au niveau d’autorité et d’intérêt qui touche directement les acteurs impliqués (chefs d’ateliers, directeur de laboratoire, responsables des achats, …). La décentralisation des décisions au niveau le plus impliqué dans l’accord de coopération ne doit cependant pas faire oublier le principe du recours à l’autorité hiérarchique supérieure pour résoudre d’éventuels conflits. Enfin, le partenariat implique une approche hyper professionnelle de sa gestion. En effet, l’entreprise n’est plus seule et ne peut plus régler ses manquements en interne. Le moindre incident peut amener des éléments dont pâtira le partenariat à court et à long terme, comme une perte de confiance ou un retard dans le planning.

  6.4. Le suivi
Afin d’assurer un suivi rigoureux du partenariat, il est judicieux de choisir un système de suivi simple et souple. En l’intégrant dans le travail quotidien des collaborateurs concernés, le suivi des commandes, des achats, des heures et des investissements permet à peu de frais d’avoir une évaluation assez précise des performances du partenariat.
De plus, le suivi exacerbe souvent les aspects financiers du partenariat et ne prend pas en compte d’autres aspects, tout aussi stratégiques comme le gain d’une part de marché, l’acquisition d’un nouveau savoir-faire, un gain de notoriété ou de reconnaissance du marché, une amélioration des relations avec les clients, banquiers, ... Or, comme nous l’évoquons à la section suivante, l’évaluation des bénéfices indirects peut être intégrée au plan de suivi.

  6.5. L’évaluation des bénéfices directs et indirects
L’évaluation des bénéfices directs et indirects est un exercice délicat car les objectifs secondaires ne sont pas nécessairement explicités ou consciemment ressentis au départ. Il arrive que les partenaires s’engagent dans une alliance coopérative sur la base de quelques visées précises (quantifiées) et d’une confiance mutuelle de bonne augure ; celle-ci peut se révéler à l’usage plus féconde qu’imaginée. En clair, un partenaire découvre grâce à l’autre des opportunités de développement insoupçonnées, ou un réseau de relations utiles inespérées. Dans le même ordre d’idées, il se peut que l’une et/ou l’autre entreprise bénéficie grâce au partenariat, d’importants apports en termes d’apprentissage dont les aspects positifs se répercutent dans des domaines d’activité non touchés par l’accord. L’effet bénéfique est donc démultiplié. Il est donc important que le système de suivi intègre des éléments qualitatifs mesurés à travers des éléments objectifs comme le nombre de consultations de nouveaux clients, la progression des exportations, ...
La qualité du plan de suivi, son observation ainsi que la fréquence et la qualité de la communication entre les partenaires permettent d’établir entre eux un climat de confiance. Ce plan de suivi doit permettre d’évaluer l’avancement du partenariat en fonction des objectifs opérationnels définis lors de la négociation et, le cas échéant, de s’en retirer à temps et à moindres frais, s’ils ne sont pas respectés.  

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Références, sources et liens utiles

  1. DUSSAUGE, P., et GARETTE, B., Les Stratégies d'Alliance, Les Editions d'Organisation, 1995.
  2. COLLINS, T.M., and DOORLEY, T.L., Les Alliances Stratégiques, InterEditions, 1991.
  3. Doz Yves, Hamel Gary, L'avantage des alliances : logiques de création de valeur , Dunod, 2000
  4. Balantzian G., L'avantage coopératif. Le partenariat, la coopération, l'alliance stratégique, Ed. d'Organisation, 1997
  5. Joly, Alliances et coopération interentreprises , Vuibert, avril 2001
  6. Soulez Bertina, Cultivez votre réseau professionnel !, Editions d'organisation, 1999
  7. FISHER, R. et URY, W.,  Comment réussir une négociation, Seuil, 1994.
  8. AUDEBERT- LASROCHAS, P., La négociation, Editions d’Organisation, 1999.
  9. LAURENT, L., Comment mener adroitement discussions et négociations, Dunod, 1987.
  10. DAVID, P., La Négociation commerciale en pratique, Editions d’Organisation, 2000.

En résumé

Quelle procédure suivre et quels sont les risques et précautions à prendre?

Vous avez décidé d’aller plus loin dans une coopération !

Quelle procédure suivre ? - Quelles précautions prendre ? ?

En définitive, comment pouvez-vous assurer une bonne organisation managériale de votre partenariat et de sa préparation ? Autant de questions auxquelles vous trouverez les réponses en consultant les six étapes du processus chronologique de la mise en place d’un partenariat que nous vous proposons.

 

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Fiche stratégique N°: 6
6
Date de mise à jours:

Les moyens nécessaires au partenariat Quels sont les moyens à mettre en oeuvre?

Il est indispensable, préalablement à tout projet de partenariat, d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
Tout partenariat nécessite de dégager des moyens d’ordre financier, humain, matériel ou encore intellectuel.

  1. Les moyens financiers
    Un partenariat nécessite souvent de pouvoir disposer de moyens financiers plus ou moins importants, en fonction, notamment, de la forme et du type de partenariat choisi. Par exemple, si vous envisagez de nouer une relation de partenariat de type technologique et que vous optez à ce sujet pour la création d’une filiale commune, vous aurez sans doute besoin de moyens financiers plus importants que si vous envisagiez un partenariat de type commercial avec en support un contrat d’agence.

    Il est donc vivement recommandé d’évaluer au mieux vos besoins en matière de ressources financières, et ce, eu égard au type et à la forme de partenariat choisis.

    Les pouvoirs publics peuvent intervenir au niveau du financement de certaines opérations de partenariat et ce par l’intermédiaire de leurs programmes d’aides, tandis que d’autres intervenants financiers (qu’ils s’agissent d’organisme financiers traditionnels ou de sociétés d’investissement) peuvent toujours être sollicités en vue de financer votre projet de partenariat.
  2. Les moyens humains

Principalement en raison du coût social du personnel, les PME sont souvent caractérisées par un effectif restreint. Dès lors, mobiliser ce personnel, déjà trop peu nombreux, pour le destiner à la mise en œuvre du partenariat est parfois extrêmement délicat à réaliser.

2.1. Le diagnostic

Réaliser un diagnostic des ressources humaines disponibles tant au niveau de leur effectif que de leurs compétences est dès lors indispensable. Tout partenariat nécessite d’y impliquer des hommes aux compétences spécifiques et de qualité pour le mettre en œuvre, faute de quoi la coopération pourrait échouer. Il est opportun, ici, de s’interroger sur la capacité de votre entreprise en terme de compétences. Vous ne pouvez pas vous permettre de distraire de leurs activités des personnes qui seraient indispensables au bon fonctionnement des activités vitales de votre entreprise. Il convient d’identifier les personnes les plus aptes à développer le projet de partenariat que vous envisagez et d’évaluer votre capacité à leur dégager du temps en vue de ce projet.

A ce titre et selon les ressources et les compétences disponibles au sein de votre entreprise, vous pouvez choisir d’affecter des ressources internes au partenariat ou, au contraire, faire appel à des personnes extérieures spécialisées en la matière qui pourraient vous soulager de certaines tâches.

2.2. Se préparer en interne

Une fois le diagnostic réalisé sur les disponibilités et les compétences internes, il convient de se préparer au partenariat. Il vous faudra clairement définir les responsabilités des personnes internes participant au projet et leur communiquer, ainsi qu’aux personnes clés de votre entreprise, les objectifs poursuivis dans ce cadre. Il vous faudra également vous assurer de leur ambition, de leur motivation et de leur volonté à participer au projet. Si des tensions existent à ce sujet, c’est rapidement, et en tout cas avant la mise en route du partenariat, qu’il faudra les résoudre.

2.3. Le chef de projet

Les partenariats les plus complexes (par exemple ceux qui se traduisent par la création d’une filiale commune avec transfert de technologies ou par la soumission d’un consortium d’entreprises à un appel d’offres) nécessitent la désignation d’un responsable de projet dont la mission consiste en la coordination de toute l’opération. Il en est le chef d’orchestre en ce sens qu’il centralise l’information, contrôle le déroulement des opérations, rapporte à la direction, etc. Selon les cas, un ou plusieurs chefs de projets sont désignés (soit un chef de projet est désigné pour coordonner l’ensemble de l’opération, soit chaque partenaire désigne son chef de projet).

Le responsable du projet doit idéalement être rattaché haut dans la hiérarchie, que ce soit parce que de multiples fonctions de la société seront appelées à intervenir ou encore parce que les échanges doivent être rapides et facilités en vue des prises de décisions. Cependant, il doit également pouvoir entrer en contact facilement avec les employés et les ouvriers appelés à collaborer au projet. Il devra donc s’agir d’une personne disposant d’aptitudes sociales et communicatives importantes lui permettant de dialoguer avec les différents acteurs de l’entreprise. Idéalement, il doit avoir une excellente connaissance de votre entreprise.

2.4. L’équipe chargée de la mise en œuvre du partenariat

La constitution de l’équipe (composée du personnel des différents partenaires) qui sera amenée à réaliser les objectifs poursuivis dans le cadre du partenariat est une opération délicate et difficile pour laquelle nous vous invitons à suivre ces quelques conseils : 

• Dans la mesure du possible n’affecter à l’équipe que des personnes proches du point de vue de leurs compétences, mais également du point de vue de leur statut, pouvant communiquer facilement et de façon informelle. Ainsi les problèmes sont plus rapidement détectés et résolus.

• Dans la mesure du possible, n’affecter que des personnes disponibles à temps plein pour le projet. Idéalement l’équipe doit être soudée autour de l’objectif du partenariat et non autour de celui des maisons mères respectives.

• Ne désigner pour cette équipe que des personnes à qui vous pouvez déléguer des responsabilités et qui peuvent (pour une période plus ou moins longue) être « détachées » de l’entreprise (spécialement dans le cadre de partenariats complexes à mettre en œuvre).

2.5. Les facteurs favorables

De façon générale, il est recommandé, que ce soit dans le cadre des négociations ou de la mise en œuvre du partenariat, de s’assurer des points suivants :

• Prévoir d’y affecter des gens de qualité (par exemple, un bon technicien saura tout de suite puiser les informations dont il a besoin et aura également une meilleure expertise pour détecter rapidement les problèmes potentiels).

• Informer de façon claire et précise les employés affectés au projet sur la manière dont vous comprenez et entendez mettre en œuvre le projet.

• Choisir dans sa structure des personnes favorables à la coopération. Il est en effet très important que vous puissiez compter sur vos troupes, surtout lorsque certaines difficultés apparaîtront.

• Structurer et organiser la communication entre les partenaires (surtout lorsqu’il s’agit d’une filiale commune).

  1. Les moyens intellectuels
    Dans de nombreux partenariats de type technologique ou industriel un ou plusieurs partenaires sont amenés à apporter des moyens dits « intellectuels » ou en d’autres termes, leur « know-how » ou « savoir-faire ».
    Un transfert de technologies, par exemple, n’est que rarement envisagé sans l’apport d’un minimum de savoir-faire. En effet, un tel transfert n’agira véritablement comme accélérateur de croissance, que s’il s’accompagne de la transmission des savoirs qui l’entourent. Ce transfert de connaissances constitue d’ailleurs souvent un élément clé de la réalisation des objectifs fixés dans le cadre du partenariat. Sachez qu’il est généralement difficile d’évaluer correctement la quantité et la qualité des connaissances utiles pour exploiter la technologie transférée.

3.1. Le diagnostic

Il est dès lors primordial, particulièrement dans le cadre d'un partenariat de type technologique, que vous puissiez évaluer au mieux, avec votre partenaire, ces besoins. D’autre part, il faut évaluer, de la façon la plus juste possible, vos ressources intellectuelles que ce soit dans l’optique de transmettre vos connaissances ou dans celle d’assimiler de nouvelles connaissances techniques et technologiques. De quelles expertises avez-vous besoin ? S’agit-il de savoir-faire technologique, technique ou commercial ? Quelles sont vos compétences en interne ? Sont-elles disponibles et pour quelle durée ?

3.2. La protection des ressources
C’est également ici qu’il convient de faire le point sur la protection de vos savoir-faire et droits intellectuels. Différentes possibilités s’offrent à vous, parmi lesquelles la protection par le dépôt de brevet.
Il est essentiel, d’accorder une attention toute particulière à cette problématique, faute de quoi, ce qui constitue aujourd’hui votre avantage compétitif pourrait demain être exploité par vos concurrents.

  1. Les moyens matériels et commerciaux
    En fonction du partenariat envisagé, les partenaires peuvent apporter des moyens matériels ou commerciaux.
    La contribution des partenaires se traduit dans de nombreux cas par la mise à disposition de moyens tangibles comme des machines, soit intangibles comme des technologies ou comme des moyens commerciaux (par exemple la mise à disposition d’un circuit de distribution). Dans certains cas, il peut même s’agir de l’apport d’une branche complète de l’activité d’une entreprise (c’est-à-dire les éléments actifs et passifs).

4.1. Le diagnostic

Comme pour les autres moyens, il convient ici aussi d’établir un diagnostic précis quant aux moyens dont vous disposez en vue de la réalisation du partenariat. Si vous souhaitez produire en commun avec votre partenaire, interrogez-vous sur votre processus de production (quel est le degré d’automatisation de votre production eu égard aux besoins du partenariat), sur vos capacités de production (ne sont-elles pas limitées ?). C’est également à ce stade qu’il faudra vous interroger sur l’éventuelle vétusté de votre outil de production. N’est-il pas nécessaire d’envisager de nouveaux investissements (avec en corollaire une analyse des moyens financiers existants) ?

4.2. La dépréciation
Par ailleurs, il est également important, ici, d’envisager une éventuelle dépréciation des moyens matériels ou commerciaux mis à disposition du partenariat. Lorsque celui-ci prend fin, certains actifs qui y sont affectés ne pourront être récupérés dans leur état initial parce que dépréciés. Il est dès lors important de prévoir au départ, la contre-valeur en argent de ces actifs.

En résumé

Il est indispensable, préalablement à tout projet de partenariat, d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
Tout partenariat nécessite de dégager des moyens d’ordre financier, humain, matériel ou encore intellectuel.

Un diagnostic doit donc être établi préalablement à tout partenariat vous permettant d’évaluer au mieux vos moyens et de les comparer à ceux que vous estimez nécessaires au partenariat, afin de relever les manquements possibles.

Pour plus d’information quant à la réflexion stratégique inhérente à tout partenariat, vous pouvez utilement consulter les principales étapes du partenariat.

- Les moyens financiers
- Les moyens humains 
- Les moyens intellectuels
- Les moyens matériels et commerciaux

 

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Fiche stratégique N°: 7
7
Date de mise à jours:

Identification du partenaire idéal ? Comment identifier le meilleur partenaire pour votre projet ?

Identification du partenaire idéal :

Comment identifier le meilleur partenaire pour votre projet ?

Avant toute chose, il est important d’avoir défini ses besoins. Mais il est également important de connaître l’autre, ses besoins, sa stratégie,…

Ensuite, il sera important de bien identifier la bonne solution de partenariat.

Le moment où vous aller entreprendre ce partenariat doit également être décidé judicieusement.

 

Illustration

Comment identifier son partenaire idéal ?

Trouver les meilleures personnes pouvant vous aider à réaliser des objectifs communs, nécessite de veiller aux points suivants :

  • Définition des besoins
  • Connaître l'autre
  • Trouver la bonne solution de partenariat
  • Le faire au bon moment

 Le succès de votre future coopération suppose que vous ayez efficacement réfléchi aux questions suivantes :

  • L’objectif du partenariat
  • Les moyens à mettre en œuvre pour réussir le partenariat
  • Le profil du partenaire recherché
  • La forme du partenariat

 

 

Le niveau d’adéquation avec son partenaire?

Un certain nombre de critères importants sont à prendre en compte pour évaluer la qualité d’un partenaire et la force d’un partenariat.

Nous reprenons ici les principaux critères :

  • Complémentarité: on doit pouvoir déterminer ce qu’on a besoin et ce qu’on peut apporter.
    • Il est important de faire une analyse SWOT
    • Bien analyser de manière impartiale son apport vis-à-vis de son partenaire.
  • Indépendance :
    • Toujours avoir la possibilité de séparation immédiate
  • Situation financière:
    • La situation financière du partenaire doit être saine.
  • Créativité :
    • La créativité doit être présente chez les partenaires, afin d’apporter des idées nouvelles et de surmonter les moments difficiles.
  • Mission, objectifs, stratégies concordantes
    • Attention aux différences culturelles
    • Attention aux différences de culture d'entreprise
  • Taille:
    • Risque PME: fragilité, délégation
    • Forces PME: Rapidité de réaction – Niches – Affectivité dirigeant
    • Faiblesses : capacité financière – patron omniprésent – peu de veille.
  • Planification correcte:
    • Prévoir un timing suffisant : ça prend toujours plus de temps que prévu !!
  • Expérience en partenariat, alliance :
    • Une expérience déjà existante chez votre partenaire sera un plus.
  • Ressources humaines:
    • Elles doivent être appropriées et satisfaisantes

 

En résumé

Comment identifier le meilleur partenaire pour votre projet ?

Avant toute chose, il est important d’avoir défini ses besoins. Mais il est également important de connaître l’autre, ses besoins, sa stratégie,…

Ensuite, il sera important de bien identifier la bonne solution de partenariat.

Le moment ou vous aller entreprendre ce partenariat doit également être décidé judicieusement.

 

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Fiche stratégique N°: 8
8
Date de mise à jours:

Evaluation du processus de collaboration Comment évaluer le bon fonctionnement du partenariat ?

Comment évaluer un partenariat ?

En résumé

L’évaluation consiste à se mettre d’accord sur la manière dont l’entente a atteint ou est en voie d’atteindre les objectifs ou les résultats sur lesquels les partenaires s’étaient préalablement entendus.

Elle est nécessaire pour recadrer éventuellement les actions et doit permettre de confirmer les objectifs communs.

Evaluation :

L’évaluation n’a rien à voir avec le suivi des opérations. Le suivi des opérations consiste à s’assurer que l’entente se concrétise selon les termes convenus et que tout est en place pour que les engagements respectifs soient respectés.

Tant le suivi des opérations que l’évaluation constituent des étapes essentielles pour identifier les points faibles d’une entente et permettre aux partenaires de rajuster le tir.

L’évaluation permet aux deux partenaires d’apprendre au sein du partenariat afin d’améliorer leurs pratiques ; elle fournit également les arguments pour démontrer la valeur du partenariat et elle est capitale dans la perspective de la négociation de futurs partenariats.

Concrètement :

Pour une évaluation efficace et constructive, vous devez vous entendre sur :

  • Des objectifs clairs et réalistes, tant pour chacun des partenaires que pour le partenariat lui-même;
  • Comment sera mesurée l’atteinte des objectifs;
  • La manière suivre les progrès et de discuter de nouvelles orientations ou des améliorations à apporter.

 

Les mesures peuvent être quantitatives et/ou qualitatives. Vous devez donc choisir les mesures qui vous donneront le plus d’informations utiles.

 

Mesures quantitatives et qualitatives :

Les mesures quantitatives sont celles qui peuvent être mesurées objectivement.

Les mesures qualitatives  ne peuvent généralement être chiffrées et  sont plus difficiles à évaluer objectivement.

Une analyse qualitative implique de recueillir et d’analyser de l’information à propos de ce que les gens font, disent ou pensent d’un événement, d’un produit, d’un service ou d’une entreprise.
Les mesures qualitatives aident les parties prenantes à comprendre les perceptions de l’expérience qu’elles viennent de vivre.

Analyse de l’organisation par la méthode des 7S de Mc Kinsey:

Une organisation est un ensemble de variables interconnectées qui conditionnent sa performance et ses capacités de changement.

Les 7 facteurs clés pour le succès d’une organisation :

  • La Stratégie : Définir clairement l’orientation générale de l’entreprise est indispensable. Il s’agit de planifier les ressources humaines et financières de façon optimale, en ce qui concerne l’environnement, la concurrence, les clients, les produits…
  • La Structure : Adapter la structure au type d’entreprise et à sa stratégie. Elle peut être organisée en divisions centralisées et fonctionnelles, en divisions décentralisées, en holding de participation…
  • Les Systèmes : Identifier et maîtriser les processus et les procédures de l’entreprise, telles que la gestion des coûts, la relation client, et les ressources humaines.
  • Le Staff : Cibler le volume et les profils du personnel dont l’entreprise a besoin pour fonctionner, afin de définir au mieux ses besoins en ressources humaines.
  • Le Style : La culture d’entreprise correspond à l’ensemble des règles propres à l’organisation. Les dirigeants de l’entreprise doivent définir le type de gouvernance, de culture d’entreprise qu’ils souhaitent installer.
  • Les Skills (les compétences) : Mettre en place une véritable gestion des compétences. En effet, les aptitudes et les compétences individuelles au service de l’organisation s’ajoutent aux profils des employés et sont des facteurs clés de la réussite.
  • Les Shared Values (les valeurs partagées) : ce point est central dans la méthode développée par McKinsey. Les valeurs partagées correspondent à la représentation de l’organisation et ses croyances. L’entreprise a intérêt à développer une vision sur le long terme au service du développement à court terme, c’est-à-dire qu’elle doit se doter de caractéristiques stables et structurantes en ce qui concerne ses convictions et ses attitudes qu’elle souhaite défendre.

    Si la maîtrise de ces sept éléments définit un environnement favorable à la réussite de l’entreprise, elle n’est pas une condition suffisante sur la durée. Cette méthodologie est un outil de diagnostic pour comprendre la dynamique d’un marché, effectuer des changements importants dans l’organisation ou lancer un projet. Il s’agit d’analyser les interactions entre ces différents éléments afin d’en extraire une nouvelle orientation pour l’organisation. L’enjeu pour l’entreprise est de parvenir par la suite à appliquer ces changements.

En résumé

Comment évaluer le bon fonctionnement du partenariat?

L’évaluation consiste à se mettre d’accord sur la manière dont l’entente a atteint ou est en voie d’atteindre les objectifs ou les résultats sur lesquels les partenaires s’étaient préalablement entendus.

Elle est nécessaire pour recadrer éventuellement les actions et doit permettre de confirmer les objectifs communs.

 

 

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Fiche stratégique N°: 9
9
Date de mise à jours:

Facteurs clés de succès et d’échec ? Quels sont les facteurs favorisant la réussite et la pérennité d'un partenariat

Conditions de réussite?

Le partenariat est un engagement gagnant-gagnant sur le long terme dans lequel chaque partenaire évolue vers l’autre. Il est basé sur une complémentarité réelle et suppose réciprocité et confiance mutuelle. 

La réussite d’un partenariat dépendra des facteurs suivants :

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Comment évaluer un bon partenaire?

Comme déjà repris dans la fiche 7 (Identification du partenaire idéal), un certain nombre de critères importants sont à prendre en compte pour évaluer la qualité d’un partenaire et la force d’un partenariat.

Nous reprenons ici les principaux critères :

  • Complémentarité: On doit pouvoir déterminer ce qu’on a besoin et ce qu’on peut apporter. Bien analyser de manière impartiale son apport vis-à-vis de son partenaire.
  • Indépendance : Toujours avoir la possibilité de séparation immédiate.
  • Situation financière :  la situation du partenaire potentiel doit être saine.
  • Créativité : il est important d’avoir des partenaires ayant de la créativité afin
  • Mission, objectifs, stratégie concordants : Attention aux différences culturelles et aux différences de culture d'entreprise
  • Taille : Forces et faiblesses des PME: réactivité, fragilité, délégation, capacité financière.
  • Planification correcte : Prévoir un timing suffisant : ça prend toujours plus de temps que prévu
  • Expérience en partenariat, alliance : une expérience déjà existante chez votre partenaire sera un plus.
  • Ressources humaines: Appropriées et satisfaisantes

Conditions de pérennité ?

 

En résumé

Quels sont les facteurs favorisant une réussite et une pérennité d'un partenariat?

Les partenariats sont un des moyens les plus utilisés pour répondre au rythme croissant d'obsolescence technologique. Néanmoins, bien que leur nombre augmente, les partenariats entre entreprises sont notoirement instables, connaissent peu de succès et sont difficiles à gérer. Nous identifions ici les facteurs d’échec/réussite et apportons certaines recommandations pour maximiser la pérennité.

 

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Fiche stratégique N°: 10
10
Date de mise à jours:

Comment évaluer un bon partenaire? Le partenaire est-il réellement complémentaire?

Le partenaire idéal ?

Il est important d’identifier et d’analyser les ressources que votre partenaire peut mettre à disposition du projet afin d’analyser ses chances d’aboutir.

Parmi les ressources, il pourrait y avoir ce qui suit :

  • Capacité de production ;
  • Réseau de distribution ;
  • Installations d’entreposage ;
  • Approvisionnement en matières premières ;
  • Compétences technologiques ;
  • Ressources financières.


Pour ce qui est de leur qualité ou ampleur, mentionnons :

  • Étendue des capacités ;
  • Nature des techniques ;
  • Délais d'exécution ;
  • Force du réseau de distribution ;
  • Fiabilité des fournisseurs ;
  • Autres facteurs.
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Posez-vous les bonnes questions!

  • Objet de la coopération
    • A quel stade de mon process le partenariat intervient-il ?
    • Forme à priori du partenariat ?
  • Profil du partenaire
    • Taille de l’organisation (en fonction de la sienne): petite, moyenne, grande (CA et nombre de personnes) ?
    • Localisation (pays et au sein même du pays) ;
    • Gamme de produits et services + parts de marchés ;
    • Situation financière ;
    • Réputation ;
    • Profil du management ;
    • Culture d’entreprise ;
    • Expérience dans le type de partenariat recherché ;
    • Intérêt nécessaire pour le partenariat pour le partenaire ;
    • Complémentarité : géographique, sectorielle, stratégique ;
    • Structure de décision du partenaire.
  • Types de coopération :
    • Partenariat industriel
      • Label de qualité, agréations, normes ;
      • Complémentarité de l’outillage ;
      • Capacité de production ;
      • Souplesse de l’outil de production ;
      • Technologies compatibles.
    • Partenariat technologique
      • Compétences spécifiques dont devra disposer le partenaire ;
      • Technologie recherchée ;
      • Disponibilité de brevets.
    • Partenariat commercial
      • Présence dans les différents canaux de distribution ;
      • Force de vente ;
      • Connaissance d’un marché étranger ;
      • Agressivité commerciale ;
      • Similarité des méthodes commerciales ;
      • Image des produits.

Quelques facteurs de succès:

 La discussion et le partage d’expérience a permis de faire sortir un certain nombre de conditions de réussites d’un partenariat.

  1. Créer un lien de confiance et faire preuve d’ouverture
  2. Travailler en équipe, en concertation et en consultation
  3. Respecter la mission organisationnelle de chaque partie
  4. Respecter les attentes et les limites de chacun
  5. Partager les pouvoirs, les risques et les responsabilités
  6. Investir conjointement les ressources
  7. Transparence tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la société.
  8. Avec un nouveau partenaire potentiel : d’abord fiançailles et puis mariage
  9. Fixer clairement les objectifs.

En résumé

Nous reprenons ici quelques astuces pour évaluer le partenariat et le partenaire.

Il est toujours important de vérifier régulièrement si les parties sont toujours sur la même longueur d’onde, si le partenaire est réellement complémentaire et apporte une plus-value à l'association.

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Fiche stratégique N°: 11
11
Date de mise à jours:

Mission, vision, valeurs Définissez la mission de votre entreprise et ses valeurs.

Mission, vision, valeurs.

Un facteur clé de succès d’une collaboration, d’un partenariat, c’est le partage des mêmes valeurs, de la même vision.

Bien formulées, la mission, les valeurs et la vision sont un outil efficace de mobilisation. Elles permettent d'orienter les efforts de tous vers un même but.

 

Illustration

Donner à tous un but commun:

Toute entreprise produit quelque chose. C'est sa mission (ex. : fabriquer des ordinateurs). L'énoncé de mission est le document de base qui encadre les discussions sur les choix stratégiques.

Toute entreprise se réalise en affirmant ses convictions et ses principes qui constituent sa culture, qu'on appelle aussi ses valeurs. Choisies par la haute direction, elles orientent les attitudes et le comportement des employés.

Toute entreprise accomplit quelque chose. Se donner une vision, c'est réaliser la mission de l'entreprise en procurant à tous un idéal à court terme, un goût du dépassement (ex. : mettre un ordinateur Web dans chaque maison avant le tournant du millénaire). Se donner une vision, c'est aussi se pencher sur sa perception de l'avenir, sur les réalisations à accomplir pendant les prochaines années et sur la place qu'on veut occuper.

La mission et les valeurs sont rarement modifiées. On les revoit seulement lorsque l'environnement change ou que l'entreprise se lance dans des marchés entièrement nouveaux. La vision, pour sa part, est bonne pour un période déterminée (exemple : cinq ans).

Les énoncés de mission et de vision s'appliquent à l'ensemble de l'entreprise ou à ses différentes unités d'affaires. Dans le second cas, s'assurer que les textes « locaux » ne remettent pas en question ceux de l'entreprise.

Définir et diffuser la mission :

Mission C'est ce que vous voulez atteindre en commençant votre business. Ce doit être réexaminé et actualisé périodiquement si une organisation veut rester dynamique.

La description de mission est de décrire l'objectif général d'une organisation: ce que vous faites, pour qui vous le faites, et comment et pourquoi vous le faites. Il fixe des limites sur les activités actuelles de l'organisation.

Revoir sa mission périodiquement permet à l'entreprise de renouer avec ses racines. Ca permet de répondre aux besoins de toutes les parties prenantes.

 

  • Utiliser les paramètres suivants : le domaine d'activité de l'entreprise, son expertise, ses produits et services, sa clientèle cible, sa raison d'être, sa contribution à la société.
  • Partager l'énoncé de mission avec l'ensemble du personnel. En faire un texte de référence pour tous.

 

Définir et diffuser les valeurs:

Les Valeurs doivent être claires dans tout ce que vous faites et comment vous fonctionnez. La formulation des valeurs fournit à tout le monde un guidage et les moyens de choisir entre des priorités concurrentes et des lignes directrices. Elles informent sur la façon dont les gens vont travailler ensemble.

Un énoncé de valeurs reflète l'idéologie de base d'une organisation, les valeurs profondes qui ne changent pas au fil du temps. Il répond à la question, "comment pouvons-nous réaliser notre mission?" Les valeurs sont ce que votre organisation vit, respire et se reflète dans toutes ses activités.

  • Les valeurs sont les principes qui lient l'entreprise à la satisfaction des besoins de sa clientèle. Les éléments à considérer sont nombreux. Pour n'en nommer que quelques-uns :
    • l'écoute
    • la courtoisie
    • le respect des engagements
    • la rentabilité
    • les employés
    • les partenaires.
  • Les valeurs feront l'objet de documents officiels, de directives claires à diffuser à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise. La direction a un rôle important à jouer dans l'utilisation de plans structurés et de moyens efficaces de communication.
  • Il est primordial de s'assurer que les valeurs sont appliquées par tous les employés, partout dans l'entreprise.
Illustration

Définir et diffuser la vision:

Vision est ce qui nous permet d’aller de l'avant, même contre toute attente décourageante. Par exemple, une entreprise peut envisager une communauté où chaque personne a accès à ses produits. La Vision est le facteur de motivation le plus puissant dans une organisation. Si elle est vive et assez significative, les gens peuvent faire des choses étonnantes pour l'amener à la réalisation.

Un énoncé de vision décrit un avenir idéal. Il répond à la question «quel est l'impact que nous voulons avoir sur la société?" La vision d'une entreprise transporte le plus grand sens de l'objectif de l'organisation, afin que les employés considèrent leur activité comme  «la construction d'une cathédrale» plutôt que « de poser des pierres."

 

·          Choisir le type de vision : « être » (devenir l'entreprise aéronautique numéro 1 dans le monde) ou « agir » (mettre sur toutes les tables d'Amérique des plats préparés de bonne qualité et à prix abordable).

·          Produire un texte dynamique.

·          Couvrir les éléments clés sur lesquels l'entreprise veut faire sa marque auprès des clients, fournisseurs, concurrents et partenaires. Ne pas diluer en voulant tout mettre.

 

En résumé

Définissez la mission et les valeurs de votre entreprise.

Un facteur clé de succès d’une collaboration, d’un partenariat, c’est le partage des mêmes valeurs, de la même vision.

Bien formulées, la mission, les valeurs et la vision sont un outil efficace de mobilisation. Elles permettent d'orienter les efforts de tous vers un même but.

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Fiche stratégique N°: 12
12
Date de mise à jours:

Déterminer son USP Mon Unique Selling Proposition pour se différencier des autres.

Sans compétence distinctive, la PME ne survit pas!

Si « faire du marketing » revient à commander et analyser quelques études de marché, tenter d ’ améliorer le packaging des produits, faire un peu de promotion mais le moins de publicité possible « parce que ça coûte cher », la direction de la PME n ’ a pas saisi les opportunités que représente la mise en place d ’ une véritable stratégie marketing.

  • Placer le client au centre de vos préoccupations
  • Adopter un réflexe « SWOT » permanent (cfr fiche analyse de mes besoins)

 

Illustration

Ma proposition de vente unique:

C’est la promesse différenciatrice que seule votre entreprise peut faire à la cible de clientèle à laquelle vous vous adressez, sur un marché déterminé, à un moment donné.   Rédiger la USP de votre entreprise relève d ’ un exercice difficile qui impose de sortir des sentiers battus et des généralités que le premier concurrent venu pourrait reprendre à son compte. Aussi, une fois les quelques mots ou phrases-clés de votre USP couchés sur papier, apposez-y le logotype de votre entreprise. Remplacez ensuite ce logo par celui d ’ un concurrent ; le nouvel ensemble texte - signature est-il toujours valide ? Si oui, vous n ’ avez pas décrit la USP de votre entreprise, mais des généralités applicables tant à vous qu'à vos concurrents...  

Unique, elle peut toutefois être plurielle dans la mesure où vous développez plusieurs types de produits et services, dans des secteurs d'activités variés, au profit de clientèles distinctement ciblées ou dans des niches commerciales différenciées. Trouvez néanmoins un fil rouge caractéristique à vos messages, celui qui sera reconnu et apprécié par tous.  

 L’USP est une seule phrase:
- L’USP doit être lisible et compréhensible
- L’USP doit être juste et représentative
- L’USP doit toujours comporter un mot, qui souligne le coté unique de l’offre

 

Elle se doit d'être unique: une lessive ne peut pas promettre de laver plus blanc et raviver les couleurs, sinon le consommateur, inquiet et méfiant de voir deux bénéfices au produit, risque de considérer que la lessive est alors efficace à 50% dans chacun des domaines évoqués. Il préférera choisir une lessive mieux positionnée.

Quelques exemples d’USP :

  • M&M’s : Il fond dans la bouche, pas dans la main
  • Pampers : Même mouillées, elles sont sèches
  • Uncle Ben’s : Il ne colle jamais

Quelques exemples de slogan :

  • Blanco : Une réputation sans taches sur le blanc et la couleur
  • Soupline : Ce qu’il y a de plus doux après une maman
  • Adidas : « La victoire est en nous »

USP≠Slogan:

  • Apporter une valeur particulière et différenciante
  • Etre facilement vérifiable par le chaland

Mais soyez prudent ! Une promesse annoncée doit être tenue!

La promesse doit donc également être reconnue et partagée par tous les membres de l ’ entreprise qui participent de près ou de loin aux décisions stratégiques. Associez-les à ce précieux travail qui procède de la culture d'entreprise, ce système informel d'expériences, de savoir-faire, de connaissances et d'attitudes qui associe chaque individu au développement d'un projet commun.  

Une fois cet exercice finalisé, vous pourrez développer, avec vos associés, vos collaborateurs et vos partenaires, une communication efficace autour de messages clairs et percutants. En d ’ autres mots, vous allez valoriser les éléments de la compétence distinctive de votre entreprise et promouvoir sa USP par la mise en place et l ’ exploitation efficace d ’ outils de communication adaptés à l ’ environnement interne et externe.   Cet exercice s ’ inscrit aujourd ’ hui dans la mission des dirigeants qui veulent positionner favorablement leur organisation sur un marché global que l ’ ouverture des frontières rend de plus en plus concurrentiel.  

 

Comment créer son USP ?

  • Lister 5-10 avantages qui rend votre produit/service unique, de valeur et intéressant pour les clients
  • Etes-vous le meilleur fournisseur de votre marché?: Oui, car,…
    • ................................................................
  • POURQUOI êtes vous le meilleur fournisseur de votre marché? Lister les raisons (non génériques) qui vous font penser cela.
    • ...........
    • ..........
  • Demander à vos clients pourquoi ils achètent vos produits et demander aux clients perdus pourquoi ils n’achètent plus vos produits.
  • Placez vos documents marketing, vos produits, services ensemble avec ceux de vos concurrents. Que devez-vous faire pour vous démarquer? Quels seraient les avantages pour que votre produit semble plus bénéfique?
  • Ecrivez votre USP. Combinez le meilleur bénéfice, l’offre et la garantie spécifique dans une courte phrase. Testez-le!
  • Etalez votre USP partout! Utilisez-le comme un élément essentiel de votre image de marque et de marketing.

Nous ne sommes pas seulement les meilleurs qui …
mais nous sommes les seuls qui…

En résumé

Mon Unique Selling Proposition pour se différencier des autres.

Pour être certain d’intéresser un partenaire éventuel, il faut lui prouver l’intérêt qu’il peut avoir à collaborer avec vous.

Cette fiche reprend une méthodologie vous permettant d’identifier et de mettre en exergue vos atouts et les caractéristiques attractives de votre « proposition unique de partenariat, de vente »

 

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Fiche stratégique N°: 13
13
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Elevator Pitch Ou comment savoir se présenter succinctement et efficacement

Elevator Pitch: comment convaincre en 30':

Lorsque l’on doit présenter son entreprise, son activité dans le cadre d’une recherche de partenaire, il faut savoir faire passer son message en temps limité.

Il faut être synthétique, et expliquer en 30 secondes voire 1 minute maximum, pourquoi choisir vous choisir plutôt qu'un autre.

Cet exercice s’appelle l’Elevator Pitch, car initialement il avait pour but de présenter son entreprise ou son produit juste le temps de prendre l’ascenseur avec un décideur (vous avez 30 secondes pour convaincre…).

L’Elevator Pitch peut aussi servir :

  • Lors d’une conférence, d’une présentation…
  • Lors d’une soirée networking, d’un salon, d’un petit déjeuner…
  • Lorsque vous recherchez un financement (banque, investisseur…)
  • Lorsque vous vous présentez pour un job
  • Lorsque vous faites de la prospection téléphonique

Le but de l’élévator pitch n’est donc pas de convaincre tout de suite, mais d’attiser la curiosité et d’ensuite d’obtenir un rendez vous pour aller plus loin !

Typiquement votre Pitch doit répondre aux questions suivantes :
– Quel est son produit ou service
– A qui il s’adresse
– Quel est le business modèle
– Quel est le positionnement par rapport à votre concurrence, ou son avantage concurrentiel.

Un pitch classique se construit autour de la phrase suivante :

Nom du produit/service + Fonction + Cible + Prix + Avantage concurrentiel (+ Cas Pratique) + Appel à la réaction

Exemple d'un pitch (issu du blog Conseilmarketing.fr):

“ConseilsMarketing.fr est l’un des 10 premiers Blogs sur le Marketing en France.
Sur ConseilsMarketing.fr il y a toutes les semaines des dizaines de conseils concrets trouver des prospects et fidéliser ses clients.
ConseilsMarketing.fr c’est en quelque sorte la Bible du Marketing pour les indépendants et les PME.
Nous proposons d’ailleurs des guides gratuits à télécharger, comme par exemple “Le Kit de Survie du Créateur d’entreprise” ou “21 jours pour Bloguer comme un Pro” qui ont été téléchargés par plus 20 000 personnes cette année.
Si vous avez une carte, je peux vous les envoyer par email…”

Illustration

Comment réussir un bon pitch ?

1 – Adapter la fin de son pitch à son interlocuteur.

Le secret d’un bon Pitch, c’est de l’adapter à la personne en face, en finissant par une petite phrase qui donne envie d’en savoir plus sur vous et vos services (l’appel à la réaction).

Par exemple finir en disant, “Et dans nos clients nous avons d’ailleurs un de vos concurrents ….” Ou “D’ailleurs, j’ai peut-être une information qui pourrait vous intéresser, car nous venons tout juste de sortir une version spécialement adapté aux entreprises de votre secteur”.

2 – Donner des exemples ou faire des Métaphores

Si une image vaut mille mots, donc n’hésitez pas à faire une métaphore pour faire passer vos idées, surtout si elles sont innovantes.

Par exemple pour expliquer ce qu’est ConseilsMarketing.fr, on pourra dire que ConseilsMarketing.fr est la “Bible du Marketing pour les PME”.

3 – Rebondir sur l’actualité

Il n’y a rien de tel que de rebondir sur l’actualité pour donner un côté humoristique à son pitch.

4 – Faire appel au factuel et à l’émotionnel

Dans votre pitch vous devez présenter à la fois des chiffres et l’émotionnel.

5 – Attirer la curiosité dès le départ

En alternative à la présentation directe de son produit dans le pitch, il est parfois plus pertinent de repositionner le problème et d’attiser la curiosité via des chiffres, via un problème commun…

6 – Raconter une histoire

Il ne faut pas hésiter à raconter une histoire pour mettre de l’humain dans votre présentation.

Vous pouvez par exemple commencer en racontant de quelle manière vous avez eu l’idée de créer votre produit, surtout si c’est drôle, étonnant… ou si vous avez une grande expertise dans le secteur.

Les erreurs à éviter:

Voici quelques-unes des erreurs trop courantes que l’on remarque dans les pitchs:

– Faire trop long et entrer dans les détails: la tentation est de se lancer dans un long discours, et d’expliquer son offre de A à Z, ce qui produira l’effet inverse… L’interlocuteur se dire que vous êtes un vendeur de soupe, et il décrochera très rapidement ! Il faut prendre de la hauteur et synthétiser.

– Utiliser un vocabulaire trop technique : il faut vulgariser et simplifier, sauf si bien entendu votre interlocuteur est technique. Dans ce cas préparez 2 versions de votre pitch.

– Etre trop “survendeur” et vantard : Tous les produits ne peuvent pas être révolutionnaires… il faut apprendre à valoriser son produit en étant objectif.

– Se placer comme un vendeur, au lieu d’être un apporteur de valeur ajoutée. Il ne faut pas vendre une fonction, mais un bénéfice ou la solution à un problème.

– Réciter son texte à la vitesse de l’éclair : au contraire il faut prendre son temps, bien articuler et structurer ses phrases (tout en restant naturel !). Il faut des phrases courtes, et pas des phrases à rallonge.
– Préparer son pitch sans le tester auparavant : il faut tester son pitch auprès de ses collaborateurs, de sa famille… pour valider que tout ce qui est dit est clair.

– Sortir sa carte de visite juste à la fin du pitch : il faut attendre que l’interlocuteur vous la demande… sinon cela fait vendeur d’aspirateur.
– Ne mentionner qu’une fois le nom de son produit ou de son entreprise : il faut au contraire le répéter au moins 2 ou 3 fois afin qu’il soit mémorisé par l’interlocuteur.
– Ne pas faire évoluer son pitch : un pitch évolue se bonifie dans le temps… selon les remarques, les réactions… de vos interlocuteurs vous allez trouver de nouvelles idées et illustrations pour faire évoluer votre pitch.

– En promettre trop dans l’accroche et ensuite décevoir (ex: un produit révolutionnaire… qui finalement n’est qu’une innovation mineure), ou vouloir surprendre trop lors de l’accroche (ex: Nous sommes le prochain Google…).

 

– Ne pas mettre suffisamment le problème du client en avant (et parler trop de son produit). Il faut au contraire parler d’un problème, et faire en sorte que l’on puisse s’y identifier et se dire “C’est vrai, j’y avait pas pensé… C’est vrai que ces gens là seraient prêts à payer pour…”. Parlez beaucoup du résultat obtenu, et moins de la technique de votre produit.

– Ne pas gérer efficacement votre temps de parole :  Réservez au moins 10% pour introduire le sujet (story telling, origine…) 25% du temps de votre pitch à présenter le problème, 15% à présenter les limites de vos concurrents,  40% à présenter votre solution, 10% pour un appel à l’action (décrocher un RDV, aller sur le web…).

 – Ne pas parler des concurrents et autres solutions… S’il n’y a pas de concurrents, c’est que soit il n’y a pas de marché, soit il faut que vous proposiez un nouveau business modèle, soit que vous êtes totalement innovateur… Donc parlez des concurrents, et expliquez en quoi vous êtes différents.

 – Etre trop optimiste… Il faut que votre pitch soit réaliste ! Faites le lire par quelqu’un qui n’est pas au courant de votre business (des amis, de la famille, votre grand mère…)

En résumé

Lorsque vous devez présenter votre activité, votre société, lors d'un entretien ou dans le cadre d'un salon, il est important de pouvoir le faire efficacement en un temps très court.

Il faut être synthétique et pouvoir expliquer en 30 secondes, voire 1 minutes, pourquoi choisir votre solution plutôt qu'une autre !

Dans l'exercice de l'Elevator Pitch, vous avez 30 secondes (le temps de prendre l'ascenseur) pour convaincre.

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Fiche stratégique N°: 14
14
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Les différences culturelles Comment appréhender un partenariat avec un partenaire de culture différente?

Les différences culturelles dans le management:

Il est possible que votre recherche de partenaire vous oblige à vous ouvrir à d'autres pays, d'autres cultures. Il sera important de maîtriser les différences de culture qu'on peut rencontrer, car elles vont inévitablement influencer la relation. Geert Hofstede, un psychologue hollandais a étudier ces interactions entre les cultures du monde et en a créé un modèle.

Geert Hofstede est un psychologue social et un anthropologue hollandais qui a étudié les interactions entre les cultures. Il a été récompensé maintes fois pour ses recherches sur les interactions entre cultures dans le monde entier. L’une de ses réalisations les plus remarquables concerne l’établissement d’une théorie sur les dimensions culturelles qui propose une structure systématique pour l’évaluation des différences entre nations et cultures.

La théorie est basée sur l’idée selon laquelle la valeur peut être placée sur six dimensions culturelles. Il s’agit du pouvoir (égalité contre inégalité), du collectivisme (par opposition à l’individualisme), de l’évitement de l’incertitude (par opposition à l’acceptation de l’incertitude), de la masculinité (par opposition à la féminité), de l’orientation temporelle et le plaisir (par opposition à la modération). Hofstede a réuni la plupart de ses données sur les valeurs culturelles mondiales par le biais d’enquêtes menées par IBM, une entreprise américaine spécialiste des technologies et du conseil. Il proposa ensuite un barème utilisant une échelle de 1 à 120.

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Les dimensions culturelles:

La distance par rapport au pouvoir : selon Hofstede, « la distance par rapport au pouvoir consiste en l’acceptation et l’attente, par les membres des organisations et des institutions ayant le moins de pouvoir, de ce que le pouvoir soit distribué de manière inégale. » Cette dimension ne mesure par le niveau de distribution du pouvoir dans une culture donnée, mais analyse plutôt le ressenti des gens. Un score faible de distance par rapport au pouvoir indique qu’une culture attend et accepte que les relations de pouvoir soient démocratiques et que ses membres soient perçus comme égaux. Un score élevé signifie que les membres de la société disposant de moins de pouvoir acceptent leur condition et réalise l’existence d’une forme de position hiérarchique.

Individualisme contre collectivisme : « Le degré auquel les individus sont intégrés aux groupes. » Cette dimension n’a aucune connotation politique et faire plus référence au groupe qu’à l’individu. Les cultures individualistes donnent de l’importance à la réalisation des objectifs personnels. Dans les sociétés collectivistes, les objectifs du groupe et son bien-être ont plus de valeur que ceux de l’individu.

Indice évitement-incertitude : « La tolérance d’une société pour l’incertitude et l’ambiguïté».  Cette dimension mesure la façon dont une société gère les situations inconnues, les évènements inattendus et l’anxiété face au changement. Les cultures qui ont un indice élevé sont moins tolérantes face au changement et ont tendance à minimiser l’anxiété face à l’inconnu en mettant en place des règles rigides, des règlements et/ou des lois. Les sociétés dont l’indice est faible sont plus ouvertes au changement, disposent de moins de règles et de lois, et leurs directives sont plus souples.

Masculinité contre féminité : « La distribution des rôles émotionnels entre les genres. » Cette dimension mesure le niveau d’importance qu’une culture accorde aux valeurs masculines stéréotypes telles que l’assurance, l’ambition, le pouvoir et le matérialisme, ainsi qu’au valeurs féminines stéréotypes telles que l’accent mis sur les relations humaines. Les cultures dont le score est élevé sur l’échelle de la masculinité présentent généralement des différences plus évidentes entre les genres et ont tendance à être plus compétitives et ambitieuses. Celles dont le score est bas présentent moins de différences entre les genres et accordent plus de valeur à la construction des relations.

Orientation à long terme contre orientation à court terme : Cette dimension décrit l’horizon temporel d’une société. Les cultures orientées court terme donnent de la valeur aux méthodes traditionnelles, prennent un temps considérable pour créer des relations et, en général, perçoivent le temps comme circulaire. Cela signifie que passé et présent sont interconnectés et que ce qui ne peut être fait aujourd’hui peut l’être demain. L’opposé est l’orientation à long terme, qui perçoit le temps comme linéaire et regarde le futur plutôt que le présent ou le passé. Une telle société vise des objectifs et donne de la valeur aux récompenses.

Plaisir contre modération : Cette dimension mesure la capacité d’une culture à satisfaire les besoins immédiats et les désirs personnels de ses membres. Les cultures donnant de la valeur à la modération disposent de règles sociales strictes et de normes en-dessous desquelles la satisfaction des pulsions est régulée et découragée.

Hofstede souligne que les dimensions culturelles sont uniquement une structure permettant d’évaluer une culture donnée et, ainsi, de mieux guider les décisions à prendre. Il existe d’autres facteurs à prendre en considération, comme la personnalité, l’histoire familiale et la richesse personnelle. Les dimensions proposées ne peuvent pas prédire chaque comportement et ne prennent pas en compte chaque personnalité.

Un outil pratique:

Hofstede a mis en place un outil pratique permettant de comparer les cultures de différents pays. Vous pouvez le tester ici: http://geert-hofstede.com.

En résumé

Les différences culturelles peuvent jouer un rôle dans votre recherche de partenaire. Les comprendre pour mieux les appréhender vous permettra d'éviter des erreurs face à votre interlocuteur.

Sur base du modèle de Hofstede et grâce à des outils pratiques, cette fiche vous permettra de mieux comprendre pour mieux interagir. 

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Fiche stratégique N°: 15
15
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Animation d'un réseau de partenaires Recueil de bonnes pratiques

Animation du réseau de partenaires : comment faire ?

Une clé importante du succès d’un partenariat est l’entretien et l’animation du réseau. Voici quelques pistes qui ont été mentionnées durant la table ronde.

1) Avant tout, connaître en profondeur ses partenaires :

  • Relationnel régulier – connaître leur stratégie

Bien connaître ses partenaires, c'est avoir un relationnel régulier avec eux mais c'est aussi - et surtout - bien connaître leur stratégie produit, leur business plan, leur stratégie de développement, leur organisation, etc. Cela permet d'avoir plus d'efficacité au quotidien.

2) Fixer des objectifs par typologie et mesurer les résultats :

  • En fonction du partenaire (CA – visibilité – opportunités générées - …)

Bien connaître le fonctionnement des partenaires de chacun de ses segments de marché permet de fixer des objectifs en adéquation à la fois avec la stratégie de ces derniers et avec sa propre stratégie.

Les objectifs peuvent être exprimés en termes de chiffre d'affaires (affaires communes remportées), de marketing (visibilité, opportunités générées), de niveau de certification, etc.

3) Considérer son réseau comme une force commerciale externalisée

  • Il est indispensable de fournir aux partenaires des plaquettes et des argumentaires, ainsi que des success stories.

Atteindre les objectifs commerciaux que l'on a fixés avec ses partenaires passe par la fourniture d'outils d'avant-vente à la fois adaptés et en quantité suffisante. Les outils mis à la disposition des partenaires doivent être de la même qualité que ceux que l'on aurait pu créer pour un département commercial (ou marketing) interne.

4) Penser à la marge... de ses partenaires

  • Clé de voûte de la relation partenariale, la marge réalisée par les sociétés du réseau ne souffre pas la négligence ni l'attentisme.

5) Lier le budget marketing alloué au chiffre d'affaires réalisé

  • Sauf exception - notamment lorsque le partenariat est dans sa phase de lancement -, le budget dédié aux actions marketing communes est généralement lié au chiffre d'affaires généré par le partenaire.

6) Règles territoriales claires et refus des tentations opportunistes

  • Il faut absolument éviter d'avoir un double langage. Il faut un discours très clair et une éthique sans faille.

7) La clarté, à tous les étages

  • La clarté, à tous les aspects de la relation partenariale et formalisée dans des documents simples et faciles d'accès. (Extranet)

La clarté, appliquée aux règles territoriales, doit être généralisée à tous les aspects de la relation partenariale et, le plus souvent possible, formalisée dans des documents simples et faciles d'accès. Pour cela, la création d'un site dédié aux partenaires est idéale, elle permet notamment de rendre accessibles facilement tous les documents nécessaires à cette communication transparente.

8) Les certifications, primes, stimulants, nécessaires mais pas suffisants

Pour une société, possédant un réseau de partenaires, il peut être très intéressant d’avoir un programme de stimulations financières, de certifications "Gold", "Silver" ou "Platinium". Ces programmes ont le mérite de définir précisément les critères, notamment financiers, de la collaboration.

9) Lors des challenges, incentives, cadeaux ,…ne pas inclure que les commerciaux

  • Pensez aussi aux autres intervenants (services techniques) – pensez gadgets
  • L’organisation régulière de séminaires, à la fois pour maintenir la connaissance des partenaires sur vos produits mais aussi pour créer des situations de loisir est très importante et permet une stimulation et émulation forte.

10) Faites se rencontrer vos partenaires, ils vous le rendront

  • Ne voyez pas vos partenaires comme des concurrents

Réunir périodiquement ses partenaires, à l'occasion de séminaires, de formations et autres conventions, permet non seulement de faire passer un certain nombre de messages "produits" mais aussi de leur permettre de se rencontrer. Et là, le cocktail peut être gagnant (à condition que le niveau de satisfaction des partenaires soit bon...).

Illustration

En résumé

 

Si vous avez mis en place un réseau de partenaires, la clé de succès de ce partenariat est l'entretien et l'animation de ce réseau. Nous reprenons ici, un ensemble de bonnes pratiques et de bons conseils pour contribuer à une pérennité de ce réseau
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